Search

Le mauvais procès fait à Airbnb

Bruno Le Maire prend Airbnb comme symbole pour lancer sa nouvelle croisade en faveur de l’harmonisation fiscale européenne. Mais le ministre de l’Economie ne peut ignorer que ce site qui révolutionne le tourisme mondial a un impact formidable sur le pouvoir d’achat des Français, qu’ils soient voyageurs ou hôtes. Le tout sans avoir eu besoin de créer une niche fiscale ou une allocation coûteuse !

« En France, quand une entreprise marche bien, on la réglemente ; si elle bouge encore, on la taxe ; et si elle en meurt, on la subventionne ». Cette citation lapidaire d’un grand patron du CAC 40 trouve un écho parfait dans les mésaventures actuelles d’Airbnb. Objet depuis plusieurs mois d’un durcissement réglementaire – sous la pression notamment des hôteliers et des agences immobilières – la plateforme numérique de location meublée fait désormais l’objet d’une attaque en règle sur son comportement fiscal.

Tout a commencé par la révélation lundi du Parisien selon laquelle le site d’hébergement n’aurait payé que 92 944 euros d’impôt sur les sociétés (IS) l’an dernier en France, alors même qu’il s’agit de son deuxième marché mondial. Le montant paraît effectivement ridicule au regard du chiffre d’affaires réalisé sur le marché français, même si la firme américaine qui n’est pas cotée ne communique pas sur cette donnée clef – plusieurs dizaines de millions d’euros, dixit Bercy. Mais il n’est pas illégal : la structure logée à Paris comprend moins d’une trentaine de salariés et n’est là que pour assurer le développement marketing et, dans une moindre mesure, le service client à l’égard de la clientèle nationale. La facturation s’opère à travers la filiale

Let's block ads! (Why?)

http://www.lopinion.fr/edition/economie/mauvais-proces-fait-a-airbnb-132192

Bagikan Berita Ini

Related Posts :

0 Response to "Le mauvais procès fait à Airbnb"

Post a Comment

Powered by Blogger.