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SoLocal (ex-PagesJaunes) va supprimer 1 000 postes sur près de 4 500 en deux ans

Le groupe SoLocal, héritier des annuaires téléphoniques PagesJaunes, va supprimer</a> 1 000 postes, sur près de 4 500, sur la période 2018-2019, dont 800 dès cette année, a annoncé le groupe dans un communiqué, mardi 13 février.

Ces suppressions de postes se feraient dans un premier temps via des départs volontaires puis, si nécessaire, par des départs contraints, a déclaré Eric Boustouller, directeur général de SoLocal.

Dans la tourmente depuis plusieurs années, l’ex-PagesJaunes a dévoilé ce mardi en Comité d’entreprise un plan de sauvegarde de l’emploi</a> (PSE) touchant principalement ses équipes commerciales. Il s’inscrit dans un plan conçu par la nouvelle direction du groupe visant à renouer</a> avec la croissance du chiffre d’affaires en 2019 après une année 2018 de transition.

« La survie de l’entreprise en jeu »

« Si on ne fait pas cela dans l’urgence, c’est la survie de l’entreprise qui est en jeu », a expliqué à la presse le nouveau directeur général Eric Boustouller, un ancien haut-responsable européen de Microsoft</a>. Il a insisté sur la capacité de l’entreprise à devenir</a> un champion français du numérique au terme de son redressement.

Le groupe avait annoncé lundi soir avoir</a> demandé la suspension de la cotation de son titre</a> en Bourse</a> jusqu’à jeudi dans l’attente de la publication d’un communiqué. Le groupe, qui doit présenter</a> ses résultats mercredi avant une journée investisseurs jeudi, a revu une nouvelle fois à la baisse début novembre ses prévisions pour 2017.

Concurrence de Google

La société a changé de direction en septembre 2017 pour tenter</a> de se relancer</a> au terme d’une restructuration financière et d’un long conflit avec une partie de ses actionnaires.

Dans un secteur des annuairistes mis à mal par l’émergence de nouveaux champions du numérique comme le moteur de recherche Google</a>, SoLocal, qui possède les sites PagesJaunes et Mappy, tente de se distinguer</a> en se spécialisant dans l’accompagnement des petites et moyennes entreprises</a> dans leur communication numérique.

Lire aussi :   Le temps des vautours pour l’ex-PagesJaunes

Il peine toutefois à compenser</a> le déclin structurel des revenus générés par ses imprimés avec ses nouvelles activités dans le numérique. L’action SoLocal avait clôturé lundi soir à 0,9975 euro. Il affiche une progression de 20 % depuis le début de l’année après avoir perdu près d’un tiers de sa valeur l’an dernier.

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