PARIS, 21 mars (Reuters) - Le titre Ubisoft UBIP.PA a battu son record mercredi matin à la Bourse de Paris après l'annonce par Vivendi VIV.PA de la cession de ses actions de l'éditeur de jeux vidéo. Le groupe de l'homme d'affaires Vincent Bolloré a fait savoir qu'il cédait ses 27,27% dans l'éditeur de jeux vidéo pour un total de deux milliards d'euros, réalisant au passage une plus-value de l'ordre de 1,2 milliard d'euros. A 10h25, le titre Ubisoft signe la plus forte progression du SBF 120 .SBF120 avec un gain de 5,19% à 72,12 euros après avoir touché un plus haut historique à 72,6 euros. L'action Vivendi avance de 1,12%, parmi les plus fortes hausses du CAC 40 .FCHI qui cède alors 0,23%. Dans une note intitulée "Sortie de Vivendi: la liberté retrouvée", les analystes de Midcap Partners estiment qu'ils s'agit d'une "excellente nouvelle pour tous, tel un divorce qui tardait à se traduire". L'annonce d'un accord entre Vivendi et la famille Guillemot, fondatrice du numéro trois mondial des jeux vidéos, solde en effet un bras de fer engagé depuis octobre 2015 avec l'entrée surprise du groupe de médias et de divertissement au capital d'Ubisoft. L'éditeur des jeux Lapins Crétins et Assassin's Creed "peut désormais pleinement se consacrer à l'accélération de son développement et la consolidation de sa position sur le secteur", écrivent les analystes de Midcap Partners. L'intermédiaire reste à l'achat avec un objectif de cours à 80 euros. L'opération, réalisée au prix de 66 euros par action pour les actions faisant l'objet d'un placement accéléré, représente "une faible décote par rapport au dernier cours côté, signe du fort intérêt du dossier Ubisoft sur les niveaux actuels de valorisation", salue Midcap Partners. Aux termes de l'accord annoncé, de nouveaux actionnaires font leur entrée dans la capital d'Ubisoft. C'est le cas notamment du chinois Tencent 0700.HK , à hauteur de 5,0%. Les analystes de Midcap Partners soulignent que l'arrivée du spécialiste des nouvelles technologiess, qui s'accompagne d'un partenariat stratégique, "devrait permettre à Ubisoft d'accélérer son développement dans l'immense mais relativement fermé marché chinois". De leur côté, les analystes d'Invest Securities estiment que l'opération est "un échec" pour Vivendi, en dépit de la plus-value de 1,2 milliard d'euros. "Il n'existe pas de groupe de jeux vidéo de la taille et de la qualité d'Ubisoft auquel Vivendi pourrait s'intéresser, les grands groupes de jeux mondiaux (Activision, Electronic Arts, etc) ayant des capitalisations boursières largement supérieures à celle d'Ubisoft", conclut l'intermédiaire dans sa note. (Laetitia Volga, édité par Patrick Vignal)
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