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Une taxe foncière en fonction des revenus « n'est pas sur la table » (Edouard Philippe)

Une fois de plus, le Mipim, qui a fermé ses portes vendredi dernier à Cannes, a constitué un excellent moyen de prendre le pouls du marché, en particulier hexagonal. Et de ce point de vue, l’édition 2018 du Marché International des Professionnels de l’Immobilier a parfaitement illustré le dynamisme du secteur immobilier. Promoteurs aux multiples projets en cours et à venir, investisseurs à la recherche d’opportunités, conseils aux nouveaux mandats et demandes et même banquiers aux nouvelles idées de financiarisation (laissant penser que celle-ci est loin d’avoir atteint ses limites…) décidément les acteurs du marché semblaient ne pas manquer de travail. Les agendas regorgeaient de rendez-vous et certains stands ne désemplissaient pas. A l’exemple de l’espace « United Grand Paris », où l’on pouvait vérifier que les appels à projets Grand Paris et autres Métropoles du Grand Paris 1 et 2 donnent un sérieux coup de « booster » à l’intérêt des professionnels pour la Région. Il est vrai que la présence de nombre d’édils et autres officiels (parmi lesquels Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des Territoires ; Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France ; Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris ; Anne Hidalgo, Maire de Paris et son adjoint Jean-Louis Missika), a parfaitement illustré la détermination des pouvoirs publics…

Cependant, illustration du caractère sain de ce marché, face à ce dynamisme, le sujet de préoccupation de nombre de professionnels résidait dans le fait de savoir si le marché n’a pas atteint un haut de cycle. Ainsi, Philippe Journo confiait-il, à propos de l’ambiance générale, qu’elle lui « faisait penser à celle de 2005 », faisant ainsi allusion au fait que le marché (tertiaire) était en pleine phase ascendante, mais le rapprochant du haut de cycle…

Néanmoins, cette question de la position du marché reste ouverte. En effet, après 2005, celui-ci n’a atteint son sommet qu’en 2007 (et s’est une cause extérieure qui est venue casser son ascension !). Ce qui laisse une fenêtre de tir non négligeable… D’ailleurs, les spécialistes du secteur de l’investissement, s’ils restent prudents quant aux conséquences d’une hausse des taux d’intérêt, s’attendent néamoins, à une activité soutenue cette année et, du point de vue des rendements, s’ils anticipent une stabilité dans le « prime », ils estiment que des « poches de baisse » demeurent dans certains segments… De même côté locatif, la hausse des valeurs locatives réelles reste à venir face à une demande qui paraît solide. Le tout, bien sûr, dans le cadre d’une conjoncture économique nettement mieux orientée.

Dans ces conditions, une « ambiance 2005 » permet de rester optimistes pour les mois à venir, tout en conservant toujours à l’esprit ce caractère cyclique du marché immobilier.

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