Le détail pour la Bretagne
Peu de perturbations à prévoir ce lundi, si ce n'est que dès ce soir, le dernier TGV en provenance de Paris, et à destination de Brest, s'arrêtera en gare de Rennes. Des cars assureront la fin du trajet entre les deux villes bretonnes. Les TGV au départ de Brest à destination de Paris - départs à 21h52 et 22h35 -, ou de Quimper - départ 21h31 - seront eux maintenus.C'est surtout à partir de mardi matin que le trafic sera excessivement perturbé. A la place des 21 TGV quotidiens au départ de la Bretagne, et à destination de la capitale, seuls deux TGV assureront la liaison vers Paris au départ de Rennes. Ceux de 8h37 et 15h35.
Sinon, aucun TGV ne circulera au départ de Rennes à destination de Brest, Saint-Malo ou Quimper.
Il n'y aura aucun TGV non plus en provenance ou à destination de Marseille, Lille, Montpellier, Strasbourg, ou Lyon.
Du côté des TER, plusieurs lignes ne seront pas assurées. Beaucoup d'horaires sont modifiés. Des autocars de substitution sont prévus pour les lignes :
- Rennes - Nantes,
- Dol - Saint-Brieuc,
- Morlaix - Roscoff,
- Quimper - Brest,
- Guingamp - Paimpol
- Guingamp - Carhaix.
Retrouvez toutes les informations concernant la circulation des trains, sur le site de la SNCF ou sur l'application.

Une "bataille du rail" contre le projet de réforme de la SNCF
Les cheminots entament en effet leur "bataille du rail" contre le projet de réforme d'un gouvernement déterminé à ne pas céder, malgré l'opposition unitaire des syndicats de la SNCF, qui refusent catégoriquement la suppression de l'embauche au statut à la SNCF, les modalités d'ouverture à la concurrence ou encore la transformation de la SNCF en société anonyme, ce qui ouvrirait la voie à une future privatisation, selon les syndicats. Le projet de réforme "vise à détruire le service public ferroviaire par pur dogmatisme idéologique" et "ne règlera pas le sujet de la dette, ni celui des dysfonctionnements", affirment-ils dans leur préavis.
"Grève longue et pénalisante" selon le gouvernement
Face à ces critiques, le gouvernement joue la carte de la concertation, multipliant rencontres bilatérales, séances plénières et interventions médiatiques.
"Personne ne peut comprendre que les syndicats de cheminots engagent une grève longue et pénalisante alors que le gouvernement est dans le dialogue", estime Elisabeth Borne, ministre des Transports, qui a fustigé dimanche dans Le Parisien l'attitude "incompréhensible" des syndicats.
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