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SNCF : un TGV sur cinq, un TER et un Transilien sur trois en circulation dimanche

Le 3 avril 2018, premier jour de la grève de la SNCF, des cheminots manifestent dans les rues de Toulouse.

Le deuxième épisode de la grève à la SNCF</a> contre le pojet de réforme porté par le gouvernement débute samedi soir à partir</a> de 19 heures et se poursuivra dimanche et lundi après deux premières journées les 3 et 4 avril. Le trafic s’annonce encore très perturbé. La direction de l’entreprise ferroviaire a annoncé, samedi en début d’après-midi, qu’elle prévoit la circulation d’un TGV sur cinq, ainsi que d’un TER et d’un Transilien sur trois dimanche.

Dans le détail, voici les conditions de circulation annoncées pour dimanche par la SNCF samedi en début d’après-midi :

  • Transilien : un train sur trois.
  • TER : un train sur trois.
  • Intercités : un train sur cinq.
  • Eurostar : trois trains sur quatre.
  • Thalys : trafic quasi-normal.
  • Liaison France</a>-Allemagne</a> : un train sur trois.
  • Lyria, liaison France-Espagne</a>, liaison France-Italie</a> : pas de train.

Concernant les différentes lignes TGV, cela va aussi rester</a> compliqué étant donné que seul un train sur cinq devrait circuler</a> en moyenne dimanche.

  • Axe Est : un train sur trois.
  • Axe Atlantique : un train sur quatre.
  • Axe Nord : un train sur trois.
  • Axe Sud-Est : un train sur quatre.
  • Intersecteurs : un train sur dix.
  • Aucun train Ouigo.

En Ile-de-France</a>, il ne sera pas aisé de se déplacer</a> dimanche selon les prévisions annoncées par la SNCF.

Les prévisions du trafic en Ile-de-France selon la SNCF pour dimanche 8 avril 2018.

La SNCF annonce également un taux de déclaration de grévistes de l’ordre de 35 % pour dimanche parmi les agents « indispensable pour faire</a> rouler</a> les trains ». Avant la première phase de la grève intermittente des cheminots, mardi 3 et mercredi 4 avril, la compagnie avait anticipé un taux de 48%. Le « niveau de grévistes moins important » et le « trafic moins perturbé » prévus dimanche par rapport aux journées de mardi et mercredi ne permettent pas de déduire</a> « un affaiblissement ou un affaissement ou de la mobilisation », puisqu’il s’agit d’un jour de week-end</a>, a souligné dimanche le directeur adjoint de la compagnie ferroviaire, Mathias Vicherat.

Jeudi et vendredi, les négociations avaient piétiné et n’avaient abouti qu’à l’exacerbation des tensions entre les syndicats de cheminots et le ministère des transports</a>. Lundi, la tension ne risque pas de retomber</a> étant donné que le projet</a> de loi ferroviaire arrive à l’Assemblée. Les cheminots ont d’ores et déjà annoncé qu’ils comptaient se rendre</a> aux abords du Palais Bourbon pour protester</a>.

  • Des négociations au point mort

Des cris, des reproches, des échanges vifs allant jusqu’à l’agressivité verbale. Selon plusieurs témoins présents, la séance de concertation sur la réforme ferroviaire du vendredi 6 avril s’est tenue dans un climat</a> de tension.

Les syndicats sont ressortis furieux de leurs deux premières séances de concertation, cette semaine, au ministère des transports, où Elisabeth Borne menait les débats</a> sur le statut et le recrutement des cheminots, mais aussi la dette de l’entreprise.

La CGT</a> a expliqué, vendredi, que, faute de véritable négociation possible avec le gouvernement, la grève par épisode de deux jours sur cinq pourrait se prolonger</a> « au-delà du mois de juin ».

« Les cheminots vont augmenter</a> la pression », a appuyé Didier Aubert (CFDT), très remonté, annonçant dans certaines régions « quatre à cinq points de plus » de taux de mobilisation pour les deux prochains jours de grève. « Le gouvernement a besoin d’une nouvelle démonstration », a-t-il estimé.

  • Un week-end qui s’annonce compliqué

Le conflit du rail se télescope ce samedi avec la cinquième journée de grève chez Air France depuis le 22 février : la direction de la compagnie aérienne a annoncé l’annulation de 30 % des vols samedi (25 % des long-courriers au départ de Paris</a>, 35 % des moyen-courriers depuis et vers Roissy, 30 % des court-courriers à Orly et en région).

Ces mouvements surviennent le premier week-end de départ en vacances de la zone A, qui comprend notamment Bordeaux</a>, Lyon</a>, Besançon et Grenoble</a>.

Le premier ministre, Edouard Philippe, a décidé de reporter</a> le déplacement qu’il avait initialement prévu au Mali</a>. Sur les rails, dans le ciel, ou encore dans les amphis d’université occupés, la semaine sociale qui sera marquée par l’examen du projet de loi SNCF à l’Assemblée lundi, s’annonce intense et tendue.

  • Le débat ferroviaire à l’Assemblée dès lundi

Après l’examen en commission, le débat sur la réforme ferroviaire va entrer</a> pleinement dans l’hémicycle lundi soir. Le coup d’envoi des débats aura lieu au second jour d’une nouvelle séquence de mobilisation à la SNCF. Cela devrait mettre</a> l’Assemblée un peu plus sous tension, alors que les Français sont partagés sur la grève. Le débat promet, là aussi, d’être tendu avec une partie de la gauche mobilisée pour défendre</a> les cheminots.

CGT-Cheminots et SUD-Rail ont appelé à un rassemblement en début d’après-midi aux abords du Palais Bourbon. L’examen du projet de loi doit se tenir</a> jusqu’à jeudi soir, avec au menu la transformation de la SNCF en société anonyme, le calendrier de l’ouverture à la concurrence prévue au niveau européen et la suppression de l’embauche au statut.

Les échanges dans l’hémicycle doivent durer</a> jusqu’à jeudi soir, sur quelque 300 amendements, avant un vote sur l’ensemble du projet de loi « pour un nouveau pacte ferroviaire », le 17 avril.

Emmanuel Macron lui-même est sorti jeudi de sa réserve, évoquant des « protestations tout à fait légitimes » qui nécessitent « des explications », mais « ne doivent pas empêcher</a> le gouvernement de gouverner ».

Le président sera l’invité, jeudi 12 avril, du journal de 13 heures de TF1, pour un grand entretien en direct dans lequel il s’exprimera, entre autres, sur les conflits sociaux qui agitent le pays, a annoncé samedi la chaîne.

L’adoption définitive du projet de loi est souhaitée avant l’été.

Lire aussi :   La SNCF en héritage : des familles de cheminots racontent la fin d’un monde

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http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/07/sncf-deux-nouvelles-journees-de-greve-les-negociations-pietinent_5282195_3234.html

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