On les appelle les plateformes collaboratives. Le principe est simple : proposer à des particuliers de payer pour acheter un objet ou bénéficier d'une prestation. Parmi les plateformes les plus connues en France, on trouve Leboncoin, sorte de brocante géante sur Internet, ou encore Blablacar, qui propose des covoiturages. Les revenus engrangés par les particuliers sur ces sites n'étaient pas soumis à l'impôt jusque ici, en tout cas jusqu'à un certain seuil.

Mais cela pourrait changer. Un projet de loi visant à lutter contre la fraude fiscale sera examiné mardi par la commission des finances à l'Assemblée comme l'explique le JDD. Les particuliers pourraient donc être taxés, ce qui risque de diminuer l'attrait de ce genre de plateformes. Les revenus moyens liés à la vente d'objets d'occasion sur Leboncoin sont évalués à environ 400 euros par an. Après avoir été examiné par la commission des finances, le texte devrait être soumis au vote des parlementaires cet automne.

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