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Faux sites administratifs: un million de Français arnaqués chaque année

Le problème n’est pas nouveau, mais il prend de l’ampleur. Un million de Français sont victimes chaque année d'escrocs du web qui créent de faux sites administratifs pour récupérer des données personnelles. Autre combine des cyber-arnaqueurs:  faire payer des démarches que l’administration fournit gratuitement comme des extraits d’acte de naissance, cartes grises ou des extrait de casier judiciaires. Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui lançait déjà une alerte en 2017, le préjudice s’élève chaque année à 150 millions d’euros.

Que peut faire le Gouvernement? D'une part lutter contre la cybermalveillance sous toutes ses formes, mais aussi informer les Français. Le ministère de l’Économie et des Finances lance ce lundi une campagne d’information pour expliquer les règles de l’administration en ligne. Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’Etat, qui a dévoilé ce projet au Parisien explique qu’en plus de coûter chères, ces méthodes "brisent la confiance dans les démarches administratives et dans le numérique".

Comment ne pas se faire arnaquer

Les techniques sont classiques et reposent souvent sur l’hameçonnage (fishing). Cela commence souvent par l’envoi d’un mail reprenant les codes graphiques d’une administration (Ursaff, caisses de retraites, sécurité sociale...), d’organismes bancaires ou d'opérateurs téléphoniques. Le message est alléchant, et peut annoncer par exemple un remboursement inattendu et propose alors de cliquer sur un lien pour se connecter à une plateforme.

En un clic, les victimes se retrouvent sur un site frauduleux et payent pour un document qu’ils ne recevront pas ou s’abonnent à un service sans vraiment s’en rendre compte. Elles ne découvrent l’arnaque que lorsqu’il est trop tard.

"En 2016, plus de 2300 réclamations concernant des demandes d'extrait de casier judiciaire non reçus ont été signalées par le Casier judiciaire national dont 300 réclamations sont issues d'usagers ayant payé leur extrait de casier judiciaire sur des sites non officiels", précise la DGCCRF.

Les seuls moyens de détecter l’arnaque est de prendre du temps pour lire attentivement le contenu. Il est également déconseillé de donner ses coordonnées bancaires, ni aucun mot de passe. Les service de l’Etat ne réclament jamais, sauf à de rares exceptions près, ce genre d'informations.

Autre précaution: vérifier l’URL (adresse internet du site) du site. "Les sites officiels de l'administration française se terminent par '.gouv.fr' ou '.fr' et jamais par '.gouv.org' ou '.gouv.com'", explique la DGCCRF.

La direction des fraudes note néanmoins qu’un "site en '.fr' ne garantit pas obligatoirement qu'il s’agisse d'un site officiel et la société qui l'exploite peut ne pas être établie en France".

En cas de doute, mieux vaut passer par le site officiel www.service-public.fr qui guidera l’internaute vers un espace numérique officiel. Enfin, l’adresse des sites commence par "https" et sont identifiables grâce au cadenas qui se trouve dans la barre d’adresse.

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https://www.bfmtv.com/economie/faux-sites-administratifs-les-conseils-de-bercy-pour-ne-plus-se-faire-arnaquer-1525021.html

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