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L’aciérie de Saint-Saulve dans le Nord, qui emploie 281 salariés, est menacée de disparition depuis la liquidation judiciaire en février de son principal actionnaire, Asco Industries. La justice lui a accordé mercredi un sursis de deux semaines.
Vendredi, une série de réunions techniques avait réuni les acteurs du dossier à Bercy. « Nous sommes de nouveau convoqués à Bercy mercredi 31 octobre à 10 h pour la décision finale sur l’avenir de l’aciérie », a déclaré samedi Fabien Roussel, député PCF du Nord.
Le groupe franco-belge Altifort a présenté une offre de reprise, mais demande au sidérurgiste français Vallourec, principal client et désormais premier actionnaire, de maintenir pendant un an et demi, son niveau actuel de commandes. Or, Vallourec, spécialiste des tubes en acier sans soudures et dont l’État est actionnaire à 17 %, a refusé cette demande.
« Par contre, l’État cherche une solution industrielle », a assuré Fabien Roussel.
Avant de prendre toute décision sur un éventuel soutien public, le gouvernement a demandé un avis indépendant sur la situation économique d’Ascoval. Selon Fabien Roussel, ce cabinet d’experts « n’a pas été nommé à charge. Il collabore avec Altifort et son fondateur Bart Gruyaert afin de trouver une solution. »
Vendredi, une trentaine de salariés d’Ascoval ont bloqué toutes les entrées de production du site de Vallourec à Aulnoye-Aymeries, près de Maubeuge.
« Le président de la République pourra dormir sur ses deux oreilles pour sa venue dans le Nord s’il trouve une solution pour la reprise d’Ascoval », a affirmé Fabien Roussel en référence à la visite d’Emmanuel Macron les 7 et 8 novembre, soit le jour même de la décision du tribunal de Strasbourg sur le dossier.
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