Vers une seconde prime à la casse financée par les constructeurs

Selon une information des Echos, les constructeurs automobiles seraient prêts à mettre en place une prime à la conversion à leurs frais.

Depuis la publication du rapport du GIEC sur l’urgence climatique, plus personne ne peut prétendre ne pas savoir. Emmanuel Macron a ainsi sommé les industriels de limiter leurs émissions polluantes ; l’idée étant de bannir des routes les vieilles voitures polluantes.

Heureusement, selon Les Echos, le cri de détresse du climat a été entendu par les constructeurs automobiles qui réfléchissent actuellement à proposer une surprime à la casse financée par leurs soins.

"Ce serait une mesure efficace"

Les détails de ce projet restent pour l’heure à définir : "Aucune décision n'est prise, mais nous sommes en train de définir entre nous les modalités du dispositif. L'idée, c'est d'accélérer le renouvellement du parc avec des offres de reprise ciblées. Ce serait une mesure efficace", explique un constructeur français au quotidien économique. Mais peut-on vraiment parler d’"effort" de la part des professionnels ? Pas vraiment. Cette mesure serait en effet aussi un moyen de soutenir les ventes de leurs véhicules.

Aujourd’hui, pour la mise hors circulation d'un diesel de plus de 12 ans ou d'une essence de plus de 19 ans, l'Etat subventionne l'achat d'un véhicule électrique ou d'un véhicule thermique à hauteur de 1.000, 2.000 ou 2.500 euros en fonction des situations. Seulement, l'âge moyen des 33 millions de voitures circulant dans l’hexagone reste de 9,1 ans (en 2017), contre 5,8 ans en 1990.

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