
Cet établissement a géré une opération financière qui est au cœur des accusations de la justice nippone.
À Tokyo
Shinsei: ce nom relativement oublié de l'histoire financière japonaise se retrouve depuis quelques jours sous les feux de l'actualité à la faveur de l'affaire Carlos Ghosn. C'est sur un compte personnel de la banque Shinsei que le dirigeant de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi avait essuyé des pertes importantes lors de la crise financière de 2008, après la chute de Lehman.
Ces pertes l'avaient poussé à envisager plusieurs solutions - comme un transfert de sa position sur le compte de Nissan, ce qui a été refusé par les autorités de tutelle. Finalement, il a obtenu une providentielle lettre de crédit d'une banque grâce à l'homme d'affaires saoudien Khaled al-Juffali. Une «providence» indûment récompensée, estime le procureur de Tokyo, par un poste à la tête de la filiale de Nissan dans le Golfe et 1,6 milliard de yens (12,6 millions d'euros) pour d'hypothétiques services rendus entre 2009 et 2012 versés par Nissan au garant.
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