
Dans le cadre post-Fukushima, pas moins de 80 modifications ont été recensées par EDF pour assurer la sûreté et la longévité du parc 900 MW. Le chantier a débuté à Tricastin (Vaucluse), «une tête de série».
Les grandes manœuvres ont démarré au Tricastin (Vaucluse). Jusqu’en novembre, au terme d’une durée de cinq mois, le réacteur numéro un de la centrale située entre Valence et Montélimar est à l’arrêt. L’installation fait sa «visite décennale», selon la terminologie propre à EDF. Cette revue de fond en comble est encore plus importante que les précédentes, car elle doit permettre au site de poursuivre son exploitation de quarante à cinquante ans. Le cap est décisif, car les 34 réacteurs de 900 mégawatts (MW) d’EDF - dont fait partie Tricastin 1 - ont été conçus, à l’origine, pour durer quarante ans.
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L’électricien s’aventure-t-il en terrain inconnu? «Dans l’intervalle, les normes de sûreté ont évolué et elles se sont mêmes considérablement renforcées, souligne Étienne Dutheil, le directeur de la production nucléaire chez EDF. Cela ne signifie pas que les réacteurs n’étaient pas sûrs hier: ils se ...
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