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Le commerce extérieur chinois jette un froid en Bourse malgré « l’accord » de vendredi - Investir

La Bourse de Paris devrait entamer la séance avec prudence, la statistique du commerce extérieur chinois montrant que la deuxième économie mondiale accuse déjà le coup de la guerre commerciale avec les Etats-Unis. Les signes de progrès dans les discussions entre Washington et Pékin sont par ailleurs accueillis avec une certaine circonspection. L’activité s’annonce en outre limitée en ce Columbus Day, férié aux Etats-Unis. Wall Street sera certes ouvert, mais le marché obligataire américain sera fermé.

Le commerce extérieur chinois, un rappel à la réalité

Les exportations chinoises ont diminué de 3,2% sur un an en septembre, tandis que les importations se sont contractées de 8,5% sous l’effet conjugué des droits de douane déjà en vigueur et du ralentissement de l’économie mondiale. Une certaine euphorie s’était emparée des marchés en fin de semaine dernière dans la perspective d’un accord commercial partiel entre les deux premières économies mondiales, d’autant que le président Trump a annoncé la « première phase » d’un 'dea'l et suspendu le relèvement des taxes sur les importations chinoises initialement prévu pour le 15 octobre. Un accord qui comprend également, d’après lui, des engagements chinois sur des achats de produits agricoles et des avancées sur la propriété intellectuelle.

Cependant, un communiqué émanant de la délégation chinoise se contente d’indiquer que « les deux parties ont fait des progrès substantiels », sans explicitement faire référence à un accord et sans mentionner la suspension des surtaxes douanières ni l’engagement de Pékin concernant les achats de produits agricoles américains. « Ainsi, bien que les choses ne devraient pas s’aggraver en termes d’escalade à court terme, elles ne devraient pas non plus s’améliorer dans la mesure où tous les droits de douane existants restent en place », explique Michael Hewson, chef analyste marché chez CMC Markets.

Les banques américaines sur le pont

Les publications d’entreprises au titre du troisième trimestre vont entrer dans une phase plus active cette semaine, avec notamment ceux des grandes banques de Wall Street comme Citigroup, Goldman Sachs, JPMorgan Chase et Wells Fargo, mardi.

Enfin, le dossier du Brexit sera de nouveau dans l’actualité alors que l’Union européenne et le Royaume-Uni poursuivent leurs discussions à Bruxelles ce lundi à l’approche du sommet de l’UE, jeudi et vendredi. Les négociateurs européens ont d’ailleurs prévenu que le plan proposé par le Premier ministre britannique n’est pas encore suffisant pour poser les bases d’un accord.

Faurecia prend le contrôle de SAS

Faurecia a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec Continental en vue d’acquérir les 50% restants de sa coentreprise SAS.

Bic a révisé en baisse ses prévisions de chiffre d’affaires et de marge d’exploitation pour 2019 en raison de la poursuite de la détérioration du marché des briquets aux Etats-Unis et du faible chiffre d’affaires de la papeterie au troisième trimestre.

Virbac a relevé sa prévision de croissance annuelle du chiffre d’affaires, désormais attendue entre 5% et 7% cette année, après une hausse de 8,4% au troisième trimestre.

Parmi les notes d'analystes, HSBC a relevé sa recommandation sur Bolloré de « conserver » à « achat ».

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