Peu à peu, les détails de la fuite de l’ex-patron de Nissan-Renault se précisent. Sans doute aidé par une société de sécurité privée, Carlos Ghosn était en fait en possession de quatre passeports : deux français, un libanais et un brésilien. L’un des deux documents français était en sa possession lors de son départ du Japon.
Carlos Ghosn, ex-patron de Renault-Nissan qui a fui le Japon où il était assigné à résidence pour gagner le Liban, avait deux passeports français, dont un sur lui dans une sacoche fermée à clé, a affirmé ce jeudi 2 janvier une source proche du dossier, confirmant des informations de la chaîne publique japonaise NHK.
Ghosn, inculpé à quatre reprises et sorti de détention provisoire sous caution en avril 2019, vivait relativement libre de ses mouvements à l’intérieur du Japon, sous diverses conditions.
Trois passeports – un français, un libanais et un brésilien - sont conservés par ses avocats, mais Carlos Ghosn avait en fait deux passeports français.
Autorisation exceptionnelle
Une autorisation exceptionnelle du tribunal lui permettait d’en avoir un sur lui, enfermé dans une sacoche qui restait en sa possession mais dont la clé était également détenue par ses avocats.
Ce document lui tenait lieu de visa de court séjour dans l’archipel et il devait donc l’avoir à portée de main pour ses déplacements internes. Au Japon, les ressortissants étrangers doivent en effet se déplacer en permanence munis de leur passeport ou d'une pièce d'identité délivrée par un gouvernement.
Des représentants à Beyrouth ont fait savoir que Carlos Ghosn était entré légalement au Liban muni d'un passeport français.
Les procureurs japonais ont ce jeudi matin mené une perquisition au domicile de l’ex-patron de Renault-Nissan à Tokyo, sans plus de détails pour le moment.
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