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DIRECT. Grève du 6 janvier : plus de 600 millions d’euros de manque à gagner pour la SNCF depuis le 5 décembre - Le Parisien

13h45. « 600 millions d'euros de manque à gagner » pour la SNCF. Lors de ses vœux aux cheminots, le patron de la compagnie ferroviaire Jean-Pierre Farandou dresse un premier bilan financier du mouvement commencé le 5 décembre. « Nous avons perdu près de 600 millions d'euros, sans compter les dédommagements pour les voyageurs de la vie quotidienne et les chargeurs qui vont quitter le ferroviaire pour repasser à la route », lance-t-il.

13h20. Grosse cohue à Saint-Lazare. Sur les réseaux sociaux, les vidéos de la foule gare Saint-Lazare remontent et sont impressionnantes. En voici une pour vous faire une idée.

13h10. 6,3 % de grévistes à la SNCF. 36,5 % des chauffeurs sont en grève. 31,2 % étaient en grève vendredi dernier dans cette catégorie, pour un taux de grévistes sur toute la SNCF de 6,2 %.

13 heures. Mélenchon à la raffinerie. Le leader de la France insoumise vient soutenir les grévistes de la raffinerie Total de Grandpuits (Seine-et-Marne).

12h35. Quatennens dénonce un « recours à la capitalisation ». Le député LFI Adrien Quatennens dénonce un projet de réforme qui n'a « rien d'égalitaire » et qui vise à « faire des économies » et à « favoriser le recours à la capitalisation ».

12h15. RER C interrompu. En raison d'une manifestation sur les voies, le trafic est interrompu à Versailles (Yvelines), sur le RER C.

Midi. Audiences reportées. En raison de la grève des avocats, qui veulent conserver leur régime autonome, les audiences ont été reportées à Saint-Etienne (Loire).

11h40. La CGPME veut « éviter la pagaille ». La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) demande au gouvernement d'agir contre les menaces de blocage de l'activité économique et d'éviter « la pagaille ». « Il est maintenant temps pour le gouvernement d'agir et de prendre les mesures qui s'imposent pour ne pas laisser s'installer la pagaille orchestrée par une minorité », selon le communiqué publié par la deuxième organisation patronale française.

11h15. Entre soutien aux grévistes et crainte d'être « pris en otage ». Laetitia, 38 ans, rencontrée sur le quai de la gare de Houilles (Yvelines), tente de rejoindre son travail dans un grand hôpital des Hauts-de-Seine. « Il faudrait que ça bouge au bout d'un mois car, sinon, cela ne va pas s'arrêter. Je suis dans le privé et je ne peux pas faire la grève pour des raisons financières. Mais je les comprends très bien car on leur avait promis des choses qui n'ont pas été tenues », souligne cette trentenaire souriante. Elle remercie tout de même les non-grévistes. « Sans un service minimum, on serait totalement pris en otage. »

11 heures. Partiels perturbés à Nanterre. A la faculté de Nanterre (Hauts-de-Seine) plusieurs partiels sont perturbés. Des groupes d'étudiants grévistes essayent de les faire annuler pour que ceux qui n'ont pas pu se rendre sur place ne soient pas désavantagés par rapport à ceux qui y sont parvenus.

L'Unef a lancé une pétition pour réclamer le report des partiels tant que la grève dans les transports perdure. Une assemblée générale des étudiants est prévue à midi.

10h50. L'appel « solennel » de FO. Le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, appelle « solennellement l'ensemble des salariés jeunes ou moins jeunes, femmes, hommes, de tous corps de métiers, du public et du privé » à se mobiliser jeudi. Il rejette aussi l'idée d'une « conférence de financement » distincte de la réforme, avancée par son homologue de la CFDT Laurent Berger. « Si c'est pour nous faire avaler le projet régime de retraite par points ça ne marche pas, parce que le projet de régime unique par points, son principal défaut c'est que demain, il donnera tous les leviers d'action à l'Etat pour agir sur le niveau des pensions et, de fait, l'âge effectif auquel vous pourrez partir si vous voulez une retraite correcte. »

10h35. Désaccord avec Laurent Berger. Laurent Brun, patron de la CGT chemitots, exprime, sur Twitter, son désaccord avec Laurent Berger (CFDT), qui a suggéré des pistes de discussions, dont une conférence sur le financement des retraites. « Après avoir abandonné le refus de la baisse des pensions, Laurent Berger poursuit le recul… le gouvernement lui demande d'avaler l'âge pivot, il est en phase de déglutition! Nous, nous sommes en grève, pas question d'attendre une conférence en juillet pour avoir des réponses! » écrit Laurent Brun.

10h10. Raffineries en grève. Les raffineries des Bouches-du-Rhône sont en grève reconductible jusqu'à vendredi. La Provence rapporte que le carburant reste fabriqué, mais qu'il ne sort pas des sites de La Mède, Lavera et Fos.

9h50. La queue pour descendre à Clichy. Gare de Clichy/Levallois, c'est à la fois la queue pour quitter le quai, mais aussi pour descendre du train tant l'affluence est forte sur le quai.

LP/Florence Hubin
LP/Florence Hubin  

9h45. Pas facile de se rendre aux partiels. Sarcastique, ce tweet explique qu'il ne va pas être facile de se rendre aux partiels vue l'affluence dans le métro.

9h40. Le pic de bouchons est passé. En Ile-de-France, le pic des bouchons est passé. Le total des ralentissements est actuellement de 280 km.

9h30. Le Medef n'est pas « arc-bouté sur l'âge pivot ». Le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, assure qu'il n'est pas « arc-bouté sur l'âge pivot », qui cristallise notamment l'opposition de la CFDT, le principal syndicat réformiste. « La mesure d'âge, même si on peut peut-être l'améliorer, c'est la seule manière intelligente de financer le régime », a cependant indiqué le patron des patrons sur BFM Business. « On n'est pas arc-bouté sur l'âge pivot, on est conscient que pour financer cette réforme, il faut travailler plus longtemps ».

9h25. Les étudiants de Nanterre en examen. Beaucoup d'étudiants de l'université de Nanterre (Hauts-de-Seine) ont dû se lever à l'aube pour être à l'heure à leurs partiels. Certains regrettent que les examens n'aient pas été repoussés, les étudiants du syndicat Unef réclament le report et appellent au boycott. Une AG est prévue à la mi-journée. Lire notre reportage ICI.

9h20. Arrêt de bus bondé. Comme souvent depuis le début de la grève, de nombreux arrêts de bus parisiens (comme celui-ci à Montparnasse) sont remplis, le réseau fonctionnant nettement mieux que celui des métros. Au pôle bus de la Gare du Nord, il y a du monde sur les quais. Mais presque tout le monde parvient à monter à bord.

LP/Blandine Seigle
LP/Blandine Seigle  

9h15. Ligne 13 vide. La partie sud de la ligne 13 a rouvert sur un tronçon de 6 stations entre les stations Châtillon et Gaîté. Les rames qui y circulent entre 6h30 et 9h30 sont très peu remplies.

LP/Blandine Seigle
LP/Blandine Seigle  

9h10. Amélioration et bus de substitution ligne P. Des bus de substitution ont été mis en place par la SNCF sur la dernière branche de la ligne P qui n'était plus en service depuis le début de la grève. Huit bus circulent entre La Ferté-Milon (Aisne) et Meaux (Seine-et-Marne), neuf dans l'autre sens. Deux trains, un dans chaque sens, rallient La Ferté-Milon à Paris. 5000 personnes empruntent cette branche de la ligne P chaque semaine sur un total de 105 000 voyageurs (chiffres de 2015). Même si la fréquence des trains n'est pas celle d'avant-grève, toutes les branches de la ligne P fonctionnent. Les informations sur l'état du trafic sont à consulter directement sur le blog officiel de la ligne P.

9h05. En quête d'une solution. Gare du Nord, Aminata, qui vit à colonel Fabien, cherche une solution sur son smartphone. « Je vais aux Gobelins. Le bus 91 était annoncé, mais le service ne démarre qu'à 11 heures. J'aurais pu prendre la 5, mais non, elle ne dessert pas toute la ligne. » Antoine, étudiant, explique, lui, avoir « pris le RER B à Charles de Gaulle, ça allait. Là je prends la 4 pour essayer de descendre vers Vaugirard. Je marcherai, j'ai l'habitude ».

9 heures. Environ 400 km de bouchons. Le total des bouchons en Ile-de-France est d'environ 400 km. A titre de comparaison, le 16 décembre, à 8h30, il était de 600 km.

8h55. Le gouvernement va « regarder ». Chez Marc Fesneau, la tonalité est la même que pour Bruno Le Maire. Le gouvernement va « regarder » la proposition de « conférence de financement » du système de retraites émise par Laurent Berger (CFDT), assure, sur Sud Radio, le ministre des Relations avec le parlement, en la qualifiant de « bonne nouvelle ».

8h50. Pour Le Maire, le compromis est « proche ». « Il n'y a aucune volonté de laisser pourrir la situation, jure le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, sur France Inter. A l'heure où je vous parle, jamais le compromis ne m'a paru aussi proche. Jamais la possibilité de parvenir à un accord ne m'a paru autant à portée de main. Tout est sur la table ». Il se félicite des propositions formulées la veille par Laurent Berger. « Il propose qu'il y ait une conférence sur cette question du financement des retraites, c'est une très bonne proposition, il faut saisir la main tendue par le dirigeant de la CFDT. L'âge pivot est pour moi une bonne solution, est-ce qu'il y en a de meilleure ? Est-ce qu'elle peut être améliorée ? Vous voyez, le compromis est à portée de main. »

8h40. Pas de cohue gare du Nord. Gare du Nord, les agents font patienter les voyageurs en haut des escaliers, le temps que les trains se vident, sans que ce soit la cohue. « J'ai marché 30 minutes et maintenant j'essaie d'aller à Châtelet. Mais il faut patienter longtemps entre chaque train », témoigne Sonia. Gare Saint-Lazare en revanche, c'est la bousculade.

8h30. La Chapelle, tout le monde descend. Dans le sens allant vers Nation, les quais de la ligne 2, station La Chapelle, sont bondés, d'autant plus que la station Barbès est fermée.

8h20. File d'attente dans le métro. Dans les souterrains du métro, des files d'attente sont organisées afin d'accéder aux quais pour des raisons de sécurité, comme ici ligne 4, station Châtelet.

8h10. Environ 350 km de bouchons. Avec 350 km, le total de bouchons augmente en Ile-de-France.

8 heures. Pas de ligne 5. « Bonjour, il n'y a pas de ligne 5 ce matin », répète une agente RATP, station Stalingrad, dans les escaliers. Seule la 2 circule dans cette station. Près du guichet, c'est tendu. « Si je faisais grève je ne serais pas là à me faire insulter ! » s'agace une autre agente, entourée par plusieurs voyageurs demandant des renseignements.

7h50. Blocage à la Sorbonne. Une tentative de blocage d'un site de l'université la Sorbonne a lieu sur le site de Malesherbes, dans le 17e arrondissement de Paris. Il s'agit d'obtenir un report des partiels pour éviter que les étudiants habitant loin des sites des épreuves soient désavantagés par rapport à ceux habitant plus près à cause de la grève dans les transports.

7h30. Les avocats aussi en grève. Afin de défendre leur régime autonome de retraite et refuser d'intégrer un système universel, les avocats sont appelés à demander le renvoi des audiences et à cesser les activités judiciaires pour désorganiser la mécanique judiciaire.

7h10. Un « acte de malveillance » sur la ligne N du Transilien. La SNCF signale que le trafic est « fortement ralenti entre Rambouillet et la gare Montparnasse ». « Un acte de malveillance a été commis près de La Verrière ».

7 heures. 200 km. Doucement, mais sûrement, la courbe des embouteillages sur les routes grimpe. Le niveau est plus élevé qu'en temps normal.

6h40. Ça se charge sur les routes. Déjà 156 km d'embouteillages sur les routes d'Ile-de-France.

6h30. Des métros en trompe-l'œil. Certes toutes les lignes de métro sont ouvertes à Paris, mais ce n'est pas la fin de la galère pour autant. La plupart des lignes ne fonctionnent que très partiellement. Le détail est à lire ICI.

6h20. 75 km de bouchons. Pour l'instant les embouteillages sont minimes, mais selon le site Sytadin.fr il y a déjà plus de monde qu'en temps normal.

6h10. Il faut y retourner. Pour beaucoup de Franciliens, ce lundi est un jour de rentrée après quelques jours de vacances pendants les fêtes.

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