Ce vaste site industriel, créé en 1972, a fermé ses portes le 1er octobre dernier. Laissant des centaines de salariés sur le carreau. « Sud Ouest » a visité l’usine en cours de démantèlement

« Ford, patrons voyous, menteurs. Non à la fermeture de l’usine. » En longeant les grilles de l’impressionnant site girondin de la multinationale, facilement reconnaissable à ses tôles jaunes délavées, il est impossible de passer à côté de ce message apposé un peu partout sur des autocollants. Des mots qui en disent long sur la colère, l’amertume des 849 salariés de l’usine Ford à Blanquefort, qui a officiellement fermé ses portes le 1er octobre dernier. Faute de repreneur solide, malgré la candidature du sous-traitant automobile belge, Punch. La firme américaine, dont la part de marché en France n’est plus que de 3,4 %, souhaite concentrer ses investissements sur la voiture électrique.

Les employés ont été sommés de vider leurs casiers dès le 24 juillet, une semaine avant la date officielle de l’arrêt de la production de boîtes de vitesses automatiques.
Les employés ont été sommés…

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