C'est la théorie qui avait été lancée mardi dernier par un média libanais : Carlos Ghosn aurait pu se cacher dans une malle destinée à transporter un instrument de musique pour fuir le Japon et rejoindre le Liban. Une hypothèse jugée de plus en plus crédible.
Ce scénario rocambolesque est-il le bon? Mardi dernier, la chaîne de télévision libanaise MTV Lebanon avait assuré que Carlos Ghosn avait invité un groupe de musique chez lui et se serait ensuite caché dans une malle destinée au transport de contrebasse. Une information qui avait été démentie par une source proche de l'homme d'affaires.
Pourtant, la chaîne publique japonaise NHK et le Wall Street Journal semblent également aller dans ce sens, assurant que le jet privé où se trouvait Carlos Ghosn avait à son bord des bagages de "plus d'un mètre de haut", ces derniers "sans nécessité de contrôle". "Les passagers des jets privés qui quittent le Japon ne sont pas forcés de soumettre leurs bagages à vérification", a de son côté révélé le quotidien japonais Mainichi, repéré par nos confrères du Figaro.
Pour ceux que la fuite de Carlos Ghosn passionne, beaucoup de détails, et la photo de la caisse dans laquelle il s’est caché, dans cet article du WSJ —> Carlos Ghosn Sneaked Out of Japan in Box Used for Audio Gear - WSJ https://t.co/5Yo7E4Uysy
— Stephane Jourdain (@s_jourdain) January 4, 2020
Des révélations qui interviennent alors que les circonstances de la fuite au Liban de Carlos Ghosn sont encore floues. Il est soupçonné d'être monté dans un jet privé à l'aéroport international du Kansai, près d'Osaka, pour aller à Istanbul, d'où il a ensuite rallié Beyrouth avec un autre appareil.
Samedi, la Turquie a annoncé que deux étrangers étaient impliqués dans le transit via Istanbul de l'homme d'affaires. Le principal intéressé avait assuré jeudi avoir organisé "seul son départ au Liban", sans l'aide de sa famille. Jeudi, sept personnes dont quatre pilotes avaient été interpellées, et cinq placées en détention provisoire.
Carlos Ghosn aurait fui le Japon après l'arrêt d'une surveillance demandée par Nissan
Trois sources ont également assuré auprès de Reuters qui Nissan aurait décidé d'arrêter la surveillance de la résidence de Carlos Ghosn à Tokyo confiée à une société de sécurité privée, le 29 décembre dernier, soit le jour de sa fuite au Liban. Carlos Ghosn avait, toujours selon ces sources, menacé de porter plainte contre cette société. Ses avocats auraient estimé qu'elle violait les droits de leur client et aurait exigé la fin de cette surveillance. Nissan n'a pas souhaité réagir.
Les autorités libanaises avaient quant à elles annoncé que Carlos Ghosn était entré "légalement" dans le pays, avec un passeport et une carte d'identité libanaise.
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