Search

Un pas en avant, un pas en arrière... le Cac 40 revient sur le seuil des 5.000 points - Investir

Rattrapé par la volte-face des valeurs technologiques à Wall Street lundi 13 juillet et par les craintes sanitaires, le Cac 40 a clôturé la séance du 14 juillet en repli de 0,96%, revenant sur le seuil des 5.000 points, à 5.007,46 points très exactement. La veille, il avait gagné 0,73%. Pour un jour férié, les volumes d’échanges sont restés corrects, avec 3 milliards d’euros traités sur l’indice vedette de la place de Paris.

L’annonce par JPMorgan Chase de résultats meilleurs que prévu pour le deuxième trimestre n’a rien changé à la donne. Plus grosse banque cotée au monde, et première américaine à se prêter à l’exercice, JPMorgan est un révélateur de plus de la déconnexion entre des marchés financiers bouillonnants et l’inquiétude sur l’économie. Au cours du deuxième trimestre, l’établissement a dégagé un bénéfice par action divisé par deux mais supérieur aux attentes (1,38 dollar, contre 1,04 escompté). Surtout, son chiffre d’affaires a atteint un record grâce aux activités de courtage et de banque d’investissement, qui ont permis d’atténuer les effets de la crise. Dans le détail, les revenus de trading obligataire ont doublé par rapport au deuxième trimestre 2019, tandis que ceux issus du trading sur actions ont progressé de 30%, les investisseurs ayant privilégié les produits permettant de se protéger contre une chute de la Bourse ou une flambée de la volatilité. La pandémie a toutefois poussé la banque à mettre de côté 8,9 milliards de dollars supplémentaires. En Bourse, le titre s’adjuge 0,5%, après avoir gagné jusqu’à 2,35%. Chez Citigroup (-2,6%), l’augmentation des revenus issus du trading a également permis de compenser le ralentissement de la banque de détail mais, du côté de la rentabilité, le bénéfice net a fondu de 73% sur le trimestre. Là encore, il faut y voir l’impact d’énormes provisions de 7,9 milliards de dollars destinées à faire face aux éventuels impayés des clients.

Première perte depuis 2008 pour Wells Fargo

Chez Wells Fargo, c’est carrément une perte qui a été annoncée. La première depuis la crise financière de 2008. Elle se monte à 2,4 milliards de dollars sur le trimestre. L’établissement a lui aussi passé une provision d’un montant de 8,4 milliards de dollars. Cette situation l’a contraint, comme le marché le redoutait, à sabrer son dividende : il passera de 51 cents par action au deuxième trimestre à 10 cents le trimestre prochain. En Bourse, le titre en fait les frais puisqu’il glisse de 6%. Dans un tout autre secteur, Delta Air Lines (-3,6%) a dévoilé une perte abyssale, mais sans surprise, de 5,7 milliards de dollars au titre du trimestre écoulé.

Crédits photo : Bloomberg

Ces premiers résultats d’entreprises portent clairement les stigmates de la crise sanitaire. Et il y a fort à parier que les prochains mois ne seront guère différents car, loin de se calmer, la pandémie gagne du terrain, en particulier aux Etats-Unis. La Californie, qui faisait figure de bon élève au début de la pandémie, doit désormais gérer l’explosion des nouveaux cas. Lundi, son gouverneur a ordonné de refermer les restaurants, les centres commerciaux, les cinémas, les coiffeurs et les lieux de culte.

Cette déclaration a provoqué un vif retournement des indices new-yorkais lundi, en particulier du Nasdaq Composite, qui a lâché plus de 4% en séance. Pour Robert Kaplan, le président de la Fed de Dallas, l’un des moyens de lutter contre l’augmentation des nouvelles infections est de porter un masque. « Je pense que c'est probablement la chose la plus importante que nous puissions faire maintenant pour nous assurer que le rebond [de l’économie] soit plus rapide, et non en train de ralentir », a-t-il déclaré lors d'une conférence au Cercle national des journalistes, ajoutant que l'économie américaine a récemment marqué le pas à cause de la nouvelle flambée épidémique. « De nombreuses petites entreprises qui auraient pu s'en sortir sans la résurgence du virus ne s'en sortiront pas. »

Au chapitre des valeurs cotées à Paris, le compartiment technologique a reculé dans le sillage de la baisse de plusieurs grandes techs à Wall Street la veille : Worldline a abandonné 3,75%, STMicroelectronics a plié de4,18% et Dassault Systèmes de 3,51%. Le luxe est également à la peine, à l’image d’Hermès qui a perdu 2,79%.

Let's block ads! (Why?)

https://news.google.com/__i/rss/rd/articles/CBMihQFodHRwczovL2ludmVzdGlyLmxlc2VjaG9zLmZyL21hcmNoZXMvYWN0dWFsaXRlcy91bi1wYXMtZW4tYXZhbnQtdW4tcGFzLWVuLWFycmllcmUtbGUtY2FjLTQwLXJldmllbnQtc291cy1sZXMtNS0wMDAtcG9pbnRzLTE5MTgzNTgucGhw0gEA?oc=5

Bagikan Berita Ini

0 Response to "Un pas en avant, un pas en arrière... le Cac 40 revient sur le seuil des 5.000 points - Investir"

Post a Comment

Powered by Blogger.