En France, les entreprises sont libres de décider de leur propre mode de gouvernance. Elles peuvent opter pour une organisation avec un PDG, un système « moniste dissocié » (président du conseil d'administration et directeur général différent) ou encore pour une structure duale avec un conseil de surveillance et un directoire.
Mais ces dernières années, la dissociation est quasiment devenue une nouvelle norme dans l'Hexagone. Les derniers exemples en date, à part Danone qui vient de franchir le pas ? En février, Aditya Mittal a remplacé son père Lakshmi à la direction générale d'ArcelorMittal. Olivier Roussat est devenu directeur général de Bouygues, Martin Bouygues conservant la présidence. En juillet, L'Oréal se dotera d'un directeur général - Nicolas Hieronimus - et le PDG, Jean-Paul Agon, deviendra président du conseil d'administration, une formule régulièrement utilisée pour lisser des transitions. L'an prochain, c'est le réassureur Scor qui devrait, lui aussi, donner dans la dissociation de fonctions, Denis Kessler, devenant président et Benoît Ribadeau-Dumas ex-directeur de cabinet du Premier ministre Edouard Philippe, directeur général.
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