
En ce jour férié du 14 juillet, il ne fallait pas s’attendre à une activité débordante à la Bourse de Paris. Beaucoup d’investisseurs étaient absents et aucune publication majeure d’entreprise ne figurait au programme. Résultat, l’indice Cac 40 a clôturé à l'équilibre à 6.558,38 points, dans un volume de transactions limité de 2,25 milliards d’euros.
Aux Etats-Unis, où l’ensemble des opérateurs était sur le pont, les indices enregistrent des variations peu marquées, à l'image du Dow Jones (+0,02%) et du Nasdaq Composite (+0,28%). Attendu de pied ferme après l’annonce, mardi, d’une accélération de l’inflation en juin (+5,4% sur un an), le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) s’en est tenu à son discours habituel, selon lequel l’inflation est transitoire et liée à des goulets d'étranglement dans la chaîne d’approvisionnement et la production. « L’inflation a augmenté de manière notable et devrait rester élevée dans les mois à venir avant de s’atténuer », a-t-il expliqué dans la déclaration rédigée à l'occasion de son audition devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants. Quant au marché du travail, il est « encore loin » d'avoir enregistré les progrès nécessaires pour réduire les soutiens.
A la lumière des risques évidents de hausse des prévisions d’inflation de la Fed, Jerome Powell a réaffirmé que le comité de politique monétaire « serait prêt à ajuster l’orientation de [sa] politique si nécessaire, s’il percevait des signes indiquant que la trajectoire de l’inflation ou les anticipations d'inflation à long terme évoluaient de manière significative et persistante au-delà des niveaux compatibles avec l’objectif. »
Pas de resserrement plus rapide de la politique monétaire
« Avec les pénuries de main-d’œuvre qui exercent une nette pression à la hausse sur les salaires et les attentes d’inflation qui dérivent, nous nous attendons à ce que l’inflation soit plus persistante, l’inflation de base étant susceptible de rester supérieure à 3% l’année prochaine, a réagi Andrew Hunter, économiste senior US chez Capital Economics. Mais comme les perspectives de croissance économique réelle s'affaiblissent et que la Fed reste concentrée sur son objectif de plein emploi large et inclusif, nous ne pensons toujours pas qu'une inflation plus élevée entraînera un resserrement plus rapide de la politique. »
Les propos de Jerome Powell ont conforté le sentiment du marché que le programme d’achats d'actifs ne sera pas révisé avant l'année prochaine et que les taux d'intérêt ne seront pas relevés avant le premier semestre 2023.
Sur le front des valeurs, la saison des résultats trimestriels se poursuit. Après Goldman Sachs et JPMorgan, trois autres poids lourds de la finance ont dévoilé leurs comptes : Bank of America, Citigroup et Wells Fargo. Le premier (-4,6%) a dépassé les prévisions en termes de résultat par action, mais la baisse des rendements obligataires a pesé sur la marge nette d’intérêt. Chez, Citigroup (-0,6%) la reprise de provisions pour créances douteuses a permis d’occulter le repli des revenus issus de la banque d’affaires. Enfin, Wells Fargo (-1,3%) a renoué avec les bénéfices, aidé, lui aussi, par la reprise de provisions.
STMicroelectronics et Apple en grande forme
A Paris, le titre STMicroelectronics s’est distingué grâce à un gain de 2,34%. Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs a profité de rumeurs selon lesquelles Apple aurait demandé à ses fournisseurs d’augmenter la production de composants pour le prochain iPhone 13. A New York, le titre de la marque à la pomme a inscrit un nouveau record à 149,45 dollars ! JPMorgan a ajouté le géant de Cupertino à sa « focus list » et fixé un nouvel objectif de cours impliquant un potentiel de hausse de 20%.
En tête du Cac 40, ArcelorMittal a gagné 2,45%. Jefferies a relevé son cours cible sur l’action du sidérurgiste de 38 à 40 euros, tout en maintenant sa recommandation à « achat ». Il vise aussi plus haut, soit 14,50 euros, contre 12,80 euros auparavant, sur Vallourec (+3,43%).
https://news.google.com/__i/rss/rd/articles/CBMimQFodHRwczovL2ludmVzdGlyLmxlc2VjaG9zLmZyL21hcmNoZXMvYWN0dWFsaXRlcy91bmUtc2VhbmNlLWR1LTE0LWp1aWxsZXQtcG91ci1yaWVuLW1lbWUtcG93ZWxsLW4tYS1wYXMtcmV1c3NpLWEtdGlyZXItbGUtY2FjLTQwLWRlLXNhLXRvcnBldXItMTk3MTkyMS5waHDSAQA?oc=5Bagikan Berita Ini
0 Response to "Une séance du 14 juillet pour rien, même Powell n’a pas réussi à tirer le Cac 40 de sa torpeur - Investir"
Post a Comment