ENQUÊTE - Face à la demande d’énergie et au coût exorbitant du gaz, il revient en force, à rebours des objectifs climatiques qui préconisent la fin rapide de ce combustible du XIXe siècle.
La ressource énergétique la plus polluante de la planète a la vie dure. Alors qu’elle devrait être en voie d’extinction, elle revit. Un constat gênant à trois semaines de la COP26, la réunion mondiale qui scande les avancées de la lutte contre le changement climatique.
En Chine, le gouvernement vient d’autoriser la réouverture de mines de charbon et a demandé à 72 sites d’intensifier leur production. L’Inde, qui ne dispose que de quatre jours de stocks, redoute de sévères coupures de courant. La Grande-Bretagne, dont une part importante de l’électricité dépend du gaz, devenu trop cher, a relancé ses centrales à charbon. En Allemagne, la production d’électricité via le lignite ou la houille a dépassé l’éolien au premier trimestre à cause des conditions météo défavorables. En France, comme cela avait déjà été le cas en septembre 2020 en raison du manque de vent et d’avaries chez EDF, la consommation de charbon vient de repartir en flèche même si les quatre dernières centrales doivent fermer
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