C’est un pas vers la fin de la discrimination. Mais réservé aux clients du Crédit Mutuel et du CIC (Crédit industriel et commercial). Aujourd’hui, après un cancer, un AVC, une maladie chronique, ou n’importe quel gros souci de santé il est compliqué, voire impossible, de souscrire une assurance emprunteur. Notamment dans les cinq ans qui suivent un cancer, par exemple. Or, elle est obligatoire lors d’un achat immobilier.
Ces banques mutualistes veulent mettre fin à ces inégalités. « Nous faisons un grand pas aujourd’hui on annonçant la suppression du questionnaire de santé », annonce Nicolas Théry, président de la confédération nationale du Crédit mutuel et de la Caisse fédérale de Crédit mutuel. En clair, plus besoin de se soumettre à une batterie de tests et de répondre à des questions intimes liées à sa santé.
Qui est concerné ?
Cette décision émane du Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Cela concerne donc les fédérations Centre Est Europe (Strasbourg), Sud-Est (Lyon), Ile-de-France (Paris), Savoie-Mont Blanc (Annecy), Midi-Atlantique (Toulouse), Loire-Atlantique et Centre-Ouest (Nantes), Centre (Orléans), Normandie (Caen), Dauphiné-Vivarais (Valence), Méditerranéen (Marseille), Anjou (Angers), Massif Central (Clermont-Ferrand) et Antilles-Guyane (Fort-de-France), Crédit Mutuel Nord Europe (Lille), Crédit Mutuel Maine-Anjou, Basse Normandie (Laval) et Crédit Mutuel Océan (La Roche-sur-Yon). Les clients du Crédit Mutuel – Arkéa ne sont donc pas concernés.
À quelles conditions ?
Pour en bénéficier, il faut être client et avoir domicilié ses revenus principaux depuis 7 ans au moins au Crédit Mutuel. Le montant assuré emprunté est limité à 500 000 € par emprunteur. Et l’assuré doit être âgé de moins de 62 ans lors de la souscription.
« Pour nos clients déjà titulaires d’une assurance emprunteur au Crédit Mutuel et faisant l’objet d’une surprime ou d’une exclusion, ces dernières seront supprimées à compter du 1er décembre 2021 », précise Daniel Baal, directeur général du Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Dans le secteur des banques et de l’assurance, la démarche du Crédit Mutuel et de la CIC est une première. Elle vise 150 000 personnes par an et représente « une perte de revenus de 70 millions d’euros » selon Nicolas Théry. Environ 30 millions d’euros en moins pour la fin des surprimes et 40 millions d’euros pour le surcoût engendré par l’arrivée de clients avec des pathologies. « Ce n’est pas une mesure commerciale mais solidaire », a ajouté Daniel Baal.
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