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Electricité : un nouvel arrêt de centrale nucléaire complique encore le calendrier - Le Monde

La centrale nucléaire de Chooz (Ardennes), en mai 2017.

L’offre, plus basse que prévu, suffira-t-elle face à la demande, attendue à des niveaux presque aussi élevés qu’avant la crise sanitaire due au Covid-19 ? Fin novembre, le gestionnaire national du réseau de transport d’électricité (RTE) réitérait un avertissement. A la fois à cause de l’intermittence de l’énergie éolienne, et de la disponibilité affaiblie du parc nucléaire, une « vigilance particulière » s’impose cet hiver pour l’approvisionnement électrique. Surtout en janvier et février 2022.

Un imprévu a encore amoindri les capacités de production nucléaire, dont provient la majorité des électrons français. Tout près de la frontière belge, les deux réacteurs jusque-là en exploitation de la centrale de Chooz (Ardennes) devront être mis à l’arrêt plusieurs semaines. Du jeudi 16 décembre pour l’un, et du samedi 18 décembre pour l’autre, au moins jusqu’au mois prochain. Décision prise par « mesure de précaution », a annoncé le groupe Electricité de France (EDF), le 15 décembre. L’exploitant a préféré agir ainsi après la détection de problèmes dans une autre centrale de même technologie, à Civaux (Vienne), dont les deux réacteurs, déjà en inspection, devront le rester au moins jusqu’en mars 2022 pour l’un, et avril 2022 pour l’autre.

Visite décennale

L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) mentionne des « défauts à proximité des soudures de certains coudes de tuyauteries ». Avant de préciser, par hypothèse, que « des actions de contrôle pourraient s’avérer nécessaires sur les autres réacteurs en exploitation ». En une journée, le titre d’EDF dégringolait en Bourse : moins de 15 % jeudi 16 décembre. A l’inverse, les prix sur le marché de l’électricité s’affolaient de plus belle.

En fin de semaine, sur ses 56 réacteurs, la France en aura donc 14 à l’arrêt. Dont ses quatre plus puissants, puisqu’il s’agit de ceux de Chooz et de Civaux. A l’origine, le problème a été détecté dans le cadre d’une visite décennale de l’un des deux réacteurs de la centrale du bord de la Vienne. Planifié des années à l’avance, et obligatoire tous les dix ans, ce type d’inspection générale dure en moyenne environ cent cinquante jours. D’autres arrêts sont plus courts : environ trente-cinq jours pour un « simple rechargement » du combustible, et environ soixante-dix jours lorsque le rechargement s’accompagne d’opérations de maintenance, selon EDF.

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