
Depuis ce mardi 15 février 2022, exit la vente d’autotests dans les enseignes de grande distribution. Cette mesure exceptionnelle, en vigueur depuis le 29 décembre 2021, avait rendu les pharmaciens mécontents.
Elle avait été actée jusqu’au 31 janvier, alors que le variant Omicron causait une recrudescence des cas Covid. Puis prolongée jusqu’au 15 février.
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« Nous regrettons cette décision »
Pour les enseignes, l’arrêt de la vente dans les rayons est une mauvaise nouvelle. Et la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) « regrette cette décision de ne pas prolonger la vente des autotests, à un moment où la situation sanitaire continue pourtant de justifier de pouvoir les rendre accessibles en grand nombre ».
« Nous sommes toujours dans l’attente d’une décision concernant la possibilité d’écouler dans les semaines qui viennent les stocks existants« , explique la FCD au Journal du Dimanche.
Pour Gilles Bonnefond, ancien porte-parole de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine, « les grandes surfaces ont eu largement le temps d’écouler leurs stocks, avec ce répit de 15 jours supplémentaires ».
« On n’instrumentalise pas le Covid pour consommer plus »
Les pharmaciens avaient fustigé cette annonce, en décembre dernier, rappelant la disparition de leur rôle de conseillers pour les clients, avec cette vente en libre-service.
« Les autotests ne doivent pas être confondus avec les tests de dépistage, car ils ne permettent pas le traçage et le criblage », rappelaient les syndicats de pharmaciens dans un communiqué commun avec l’Ordre des Pharmaciens.
Gilles Bonnefond va plus loin : « Ces ventes étaient inappropriées, les grandes surfaces ont instrumentalisé le Covid pour faire des opérations commerciales et inciter les gens à consommer, ça n’était pas normal. »
Carton plein pour les ventes en supermarché
Et la vente de tests à faire chez soi a rencontré un véritable succès. Dès l’annonce de cette autorisation dérogatoire de vente des autotests en grande surface, « les enseignes se sont précipitées pour être les premières à en proposer », comme nous l’indiquions dans un précédent article.
Carrefour notamment, indiquait vendre ses tests « à prix coutant ». L’enseigne proposait la boîte de cinq tests à 9,75 euros, soit 1,95 euros le test, contre 4 à 5 euros en pharmacie. Un réel gain pour les consommateurs.
Et les chiffres l’attestent, ces derniers se sont rués sur ces achats. Entre le 28 décembre et le 16 janvier, près de 17 millions de tests ont été vendus en grande surface, selon les chiffres de Nielsen rapportés par Le JDD.
Baisse des prix en pharmacie
Aussi, une baisse de tarification a été annoncée par arrêté au Journal Officiel ce samedi 12 février 2022.
L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine a également indiqué cette nouvelle tarification en place dès ce mardi : les autotests « classiques » seront vendus 3,35 euros qu’ils soient, ou non, pris en charge.
Les autotests adaptés pour les enfants seront vendus 4,10 euros, pour contre 5,20 euros auparavant. Une baisse d’environ 20 à 35% par rapport au prix d’avant.
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