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"Un tsunami d'inflation": pourquoi les prix du Kiri, de la Vache qui rit ou du Babybel vont augmenter - BFM Business

La nouvelle directrice générale du groupe Bel, propriétaire des marques Vache qui rit, Kiri ou Babybel, estime qu'une hausse des prix en magasin est inévitable pour faire face à la flambée des coûts.

Babybel, Kiri, Vache qui rit… Dans les supermarchés, le groupe Bel assure qu'une hausse des prix de ses produits est inévitable pour faire face à la flambée des coûts de production. "Ce qu'on a devant nous, c'est un tsunami d'inflation", a assuré ce jeudi matin sa nouvelle directrice générale, Cécile Béliot, sur le plateau de BFM Business. Tout augmente pour le géant des fromages en portion: les matières premières ont grimpé de 37%, tirées notamment le beurre et la crème, tandis que les emballages ont pris 30% et que le coût du transport maritime a doublé, a-t-elle rapporté.

Dans cette situation, "nous n'avons pas [d'autre] solution que d'augmenter les prix et d'avoir un vrai discours transparent vis-à-vis de nos distributeurs pour assurer que l'ensemble de la chaîne de valeur passe la vague", a avancé Cécile Béliot.

"Optimiser les coûts"

Pour limiter les effets de l'inflation, l'entreprise travaille à "optimiser ces coûts", à "chercher de la productivité" ou à "repenser" les produits et leurs recettes, a expliqué sa directrice générale. D'autant plus que la situation est très instable et va évoluer "chaque trimestre" parce que "personne ne sait ce qu'il va se passer en Ukraine", a-t-elle poursuivi. "Personne ne sait jusqu'où ça va aller, personne ne sait si demain on va devoir se passer du gaz russe ou pas. Et tout ça aura des conséquences en chaîne qu'on commence à voir".

Le groupe a besoin que la grande distribution concède ces hausses de prix pour lui permettre de "survivre", a assuré Cécile Béliot. "Les marges sont aujourd'hui sur un niveau qui est extrêmement fragile. C'est nous comme l'ensemble de la chaîne, c'est vrai aussi pour les agriculteurs".

Précarité alimentaire

Mais les clients accepteront-ils ces hausses de prix? La dirigeante du groupe agroalimentaire, qui vient de finaliser l'acquisition de Pom'potes pour poursuivre sa diversification dans le végétal, estime que l'on "mélange souvent deux sujets quand on parle de prix". "Il y a une partie de la population […] qui est en précarité alimentaire [et] qui, quand elle rentre dans un supermarché, compte chaque centime. Là, il faut que l'Etat joue sa part pour les aider", a précisé Cécile Béliot, favorable au projet de chèque alimentaire, de même que la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert.

Mais, a-t-elle ajouté, "il y a aussi ceux qui peuvent mettre les deux ou trois euros de plus pour garantir que toute la chaîne passe cette vague-là et pour garantir que les agriculteurs maintiennent leur revenu".

Jérémy Bruno Journaliste BFMTV

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