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EXCLUSIF - Pouvoir d'achat : les entreprises invitées à financer davantage les dépenses de carburant de leurs salariés - Les Échos

Quand parcourir le trajet entre son domicile et son travail devient trop coûteux, c'est l'emploi qui risque d'en pâtir. Une disposition du projet de loi sur le pouvoir d'achat, que le gouvernement s'apprête à présenter, prévoit d'aider les employeurs à financer une part plus importante du carburant consommé par leurs salariés qui se déplacent en voiture, selon une information des « Echos ».

Le texte doit être présenté en Conseil des ministres début juillet, et vise à atténuer le choc de l'inflation , attendue entre 6,5 % et 7 % en septembre, et qui fait grimper les prix à la pompe . Une hausse des prix particulièrement violente pour certaines catégories de la population , notamment les ruraux qui utilisent plus leur voiture.

De 200 à 400 euros par an

Le plafond d'exonération fiscale et sociale de la prise en charge par l'employeur des frais de carburant du salarié pour ses trajets entre son domicile et son travail va ainsi être porté de 200 à 400 euros par an, en 2022 puis en 2023.

Par ailleurs, l'accès à cette « prime transport » sera assoupli. Aujourd'hui, cette prime facultative est réservée aux salariés qui vivent hors d'une zone urbaine ou de l'Ile-de-France, bien irriguées en transports en commun, ou à ceux qui n'ont pas d'autre moyen de se rendre au travail en raison de leurs horaires.

Pendant deux ans, la prime serait ouverte à « l'ensemble des salariés engageant des frais de carburant ou des frais d'alimentation de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène pour leurs déplacements entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail », précise l'exposé des motifs du projet de loi.

Transport multimodal

Comme il n'est pas question de décourager ceux qui font aussi du vélo pour aller au travail, cette hausse du plafond de la « prime transport » se traduit par une hausse parallèle du cumul avec le « forfait mobilités durables », de 500 à 700 euros par an.

Le gouvernement a également envisagé les cas où les salariés prennent leur voiture, plus un train, un bus ou un métro : il souhaite lever pendant deux ans la condition de non-cumul entre la prime transport et la prise en charge obligatoire par l'employeur de 50 % du prix des titres d'abonnement de transports en commun.

Dans l'urgence, le gouvernement a mis en place depuis avril une remise à la pompe de 18 centimes par litre, mais elle n'est pas ciblée et coûte très cher. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a dit qu'elle s'éteindrait en principe fin août , pour privilégier l'aide aux personnes qui ont besoin de leur véhicule pour se rendre au travail. Et une disposition visant les « très gros rouleurs » est en préparation.

D'autres gestes ciblés ont déjà été faits, telle que la revalorisation de l'indemnité kilométrique des infirmiers .

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