Jean-Luc Mélenchon s'en prend aux "riches, responsables du malheur des pauvres" - BFMTV

Jean-Luc Mélenchon a estimé lors d'un discours prononcé ce samedi qu'accumuler de l'argent est "immoral". Il a aussi appelé à l'organisation d'une "très grande marche" contre la réforme des retraites un week-end.

"Oui, les riches sont responsables du malheur des pauvres". Jean-Luc Mélenchon a vivement critiqué les milliardaires ce samedi, lors d'un discours prononcé à Villiers-le-Bel lors des vœux du député LFI du Val-d'Oise, Carlos Martens Bilongo.

"Nous avons dans notre pays la pire des offenses [...]: le premier milliardaire du monde est Français", a déploré Jean-Luc Mélenchon, précisant ne pas en faire "une affaire personnelle".

L'ancien chef de file a ainsi directement visé Bernard Arnault, propriétaire du groupe LVMH, devenu l'homme le plus riche du monde, devant Elon Musk.

"Accumuler de l'argent est immoral, [...] car ce qui est accumulé, c'est ce qu'on a pris aux autres" a clamé Jean-Luc Mélenchon, avant de poursuivre: "C'est la vie, il faut rémunérer ce qu'on fait, mais là ça n'a plus de sens, une personne qui a ce qu'ont 20 millions d'autres, c'est immoral."

"Oui, les riches sont responsables du malheur des pauvres", a-t-il ajouté sur Twitter.

Plusieurs figures de gauche contre les milliardaires

Plusieurs figures politiques de gauche ont récemment critiqué les milliardaires français, à l'image de François Ruffin qui a estimé que Bernard Arnault "n'a pas 400.000 fois plus de mérite qu'une ouvrière", de Nathalie Artaud (Lutte Ouvrière) qui a rappelé sur BFMTV que le fondateur de LVMH et Vincent Bolloré "n'ont pas de problèmes de retraites mais de succession", ou encore de Marine Tondelier (EELV) qui a plaidé pour "une France sans milliardaires" lors d'un meeting de la NUPES contre la réforme des retraites.

Jean-Luc Mélenchon a aussi profité de son discours ce samedi pour redire, à trois jours de la grève prévue le 31 janvier, sa volonté qu'une "très grande marche" contre la réforme des retraites soit organisée pr les syndicats "pendant un week-end" pour une plus ample mobilisation.

"Il faut qu'ils puissent participer à la lutte. Tous ensemble! Travailleurs salariés, chômeurs, retraités, étudiants, lycéens même s'il le faut, et il le faut, tous ensemble, nous sommes le peuple", a-t-il lancé.