William Saurin, Garbit… En difficulté, le groupe Cofigeo met 800 salariés au chômage technique - Actu Orange

Orange avec 6Medias, publié le lundi 02 janvier 2023 à 17h45

La hausse des prix de l’électricité met à mal le groupe Cofigeo. Depuis ce lundi 2 décembre, quatre de ses huit sites français sont à l’arrêt, soit 80% de sa production, selon le Figaro.  

L’année commence mal pour le groupe agroalimentaire Cofigeo, propriétaire des marques William Saurin, Garbit et Raynal.

Depuis ce lundi 2 janvier, quatre de ses huit sites français sont à l’arrêt, soit 80% de sa production, selon le Figaro. 

"Cette décision a pour objectif de faire face à la hausse spectaculaire de ses coûts d'énergie (gaz et électricité nécessaires à la cuisson et à la stérilisation des plats et recettes cuisinés), qui seront multipliés par 10 dès le début de l'année", s'est justifié le groupe, qui réalise 330 millions d'euros de chiffre d'affaires dont 90% en France, dans un communiqué.  

L’alerte avait été donnée début décembre. Cofigeo avait chiffré sa note énergétique au 1er janvier. « Elle passera du jour au lendemain, de 4 millions à 40 millions d'euros », estimait auprès du Figaro Mathieu Thomazeau, son président. Il y a quelques semaines, le groupe signait un accord avec ses syndicats pour mettre en place un accord d'activité partielle de longue durée (APLD) dans ses huit usines françaises afin d’adapter sa production rapidement. 

À partir de ce lundi, 800 des 1.200 salariés se retrouvent ainsi au chômage technique pour un mois sur les sites de Capdenac (Aveyron), Pouilly-sur-Serre (Aisne), Camaret-sur-Aigues (Vaucluse) et Lagny (Marne). Ils toucheront une indemnité équivalente à un peu plus de 70% de leur salaire, selon BFM TV. 

Jusque-là, l’explosion des prix avait principalement touché quelques acteurs de l'industrie lourde tels que Duralex. L’entreprise qui produit des verres dans le Loiret a bénéficié d’un prêt à taux bonifié de 15 millions d’euros de l’État en fin d’année 2022 pour lui permettre de reprendre sa production, selon le Monde. La décision du groupe Cofigéo est une première dans le secteur de l’agroalimentaire, mais pourrait être de mauvais augure pour ses concurrents.

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