DÉCRYPTAGE - À l'occasion de la publication des résultats de Vivendi, le président du conseil de surveillance du géant français remettra à la mi-mars une proposition de remède à Bruxelles autour de la vente d'Editis.
La route est encore sinueuse pour Vivendi. L'épineux dossier de la cession d'Editis ne cesse de s'enliser ces derniers mois dans un interminable bras de fer avec la Commission européenne, laissant un peu plus les 2 000 salariés du deuxième groupe d'édition français et ses concurrents dans l'expectative. À l'occasion de la publication mercredi de ses résultats, le géant français des médias a dû changer ses plans à la dernière minute. Il a finalement décidé de ne pas communiquer l'identité du potentiel repreneur, devant les réticences exprimées par les régulateurs à Bruxelles sur le schéma de vente d'Editis. «Vivendi cherchera par tous les moyens à obtenir un accord de compatibilité avec la Commission européenne pour que l'OPA sur Lagardère soit acceptée », confie Yannick Bolloré au Figaro. Le président du conseil de surveillance de Vivendi était lundi à Bruxelles pour rencontrer Margrethe Vestager, la vice-présidente de la Commission.
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