DÉCRYPTAGE - Après plusieurs mois de travail, l’exécutif pense avoir trouvé le bon modèle de grille d’évaluation de l’empreinte carbone pour privilégier les voitures et les batteries françaises voire européennes dans l’attribution des bonus.
Petite mesure, grandes conséquences? La réforme du bonus à l’achat de véhicules électriques, confirmée ce jeudi par le président de la République, constitue, de source gouvernementale, rien moins qu’une «rupture idéologique». «Une petite révolution», a dit Emmanuel Macron. Officiellement, le nouveau dispositif consiste à «être plus exigeant sur les critères environnementaux» des véhicules éligibles. En réalité, il s’agit d’une mesure protectionniste. «Sur 1,2 milliard d’euros de bonus versés sur un an, 40 % bénéficient à l’achat de voitures produites en Chine, principalement des Tesla et la Dacia Spring, raconte un proche du dossier. On dit stop.»
Après plusieurs mois de travail, l’exécutif pense avoir trouvé le bon modèle de grille d’évaluation de l’empreinte carbone pour privilégier les voitures et les batteries françaises voire européennes dans l’attribution des bonus. La même démarche appuyée sur des critères environnementaux et climatiques pourra aussi s’appliquer pour la commande publique
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