La tentation de l’exécutif de créer de nouvelles taxes ou de changer les règles inquiète les chefs d’entreprise.
On prend les mêmes et on recommence. Chaque année, les arbitrages du budget sont le théâtre d’une comédie de vaudeville un peu particulière. Pendant qu’une baisse d’impôt sort par la porte, une hausse des cotisations entre par la fenêtre tandis qu’une suppression de niche fiscale se cache dans le placard. Sur scène, pour ce budget 2024, qui sera présenté cet automne, sont déjà annoncés le début de la fin des avantages fiscaux pour le gazole non routier (GNR), un changement de règle pour le bonus automobile, un alourdissement de la taxe sur les billets d’avion et la suppression du «Pinel» - dispositif fiscal qui permet de bénéficier d’une réduction d’impôt lorsqu’on achète un logement destiné à la location. Parmi les pistes encore à l’étude, on trouve une possible révision des taxes sur les boissons alcoolisées ou la suppression du reste de la CVAE - un impôt de production -, promise pour 2024, mais qui devrait être remise au moins en partie à plus tard.
Pour compléter le tableau, comme chaque…
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