DÉCRYPTAGE - Bercy annonce une loi pour faire avancer les pourparlers. Mais une baisse générale des prix en rayon est loin d’être garantie.
«Sidérant…». «Inadmissible», «Incompréhensible»... Une semaine après que Bruno Le Maire a contraint les 75 principaux industriels des produits de grande consommation à avancer de un à deux mois la négociation de leurs tarifs pour 2024 afin de faire baisser les prix en rayon, la colère peine à retomber dans les couloirs des filiales françaises des géants du secteur.
Visés par le «name-shaming» du ministre de l’Économie, Unilever (Magnum, Dove, Amora…), Nestlé (Maggi, Nescafé, Purina…) et Pepsico (Pepsi, 7 Up, Lay’s…) ont encaissé l’uppercut sans riposter. Mais chez tous les mastodontes de la grande consommation, l’impression de s’être fait tordre le bras passe mal.
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Pointées du doigt par l’exécutif pour ne pas avoir fait suffisamment d’efforts de baisses de tarifs et de remises immédiates, comme ils s’y étaient engagés au printemps, les 75 plus grands industriels de l’alimentaire et de l’hygiène-beauté devront ouvrir avec deux mois d’avance la négociation de leurs tarifs pour 2024. Soit quelques…
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