ENQUÊTE - Les transporteurs aériens, qui refusent d’être taxés pour financer le train, acceptent mal que la SNCF défende cette solution.
C’était il y a un peu plus de deux ans. Lors du Paris Air Forum, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, et la directrice générale d’Air France, Anne Rigail, qui participaient à la même table ronde faisaient assaut d’amabilité. «L’opposition du train et de l’avion est un combat d’arrière-garde», estimait la dirigeante de la compagnie aérienne tricolore. Pas sûr qu’aujourd’hui les deux patrons accepteraient de débattre ensemble sur la complémentarité entre le transport ferroviaire et son cousin aérien.
Car, depuis quelques mois, les relations entre la SNCF et Air France-KLM se sont singulièrement refroidies pour ne pas dire qu’elles sont devenues polaires. Ce qui a mis le feu aux poudres? Le projet de taxation du secteur aérien pour financer le plan de développement du ferroviaire à 100 milliards d’euros annoncé le 24 février par la première ministre. Ce jour-là, Élisabeth Borne ne s’était pas cachée derrière son petit doigt. «Nous souhaitons mettre à contribution les secteurs les plus émetteurs…
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