OpenAI : Helen Toner, la femme qui a tenu tête à Sam Altman et a payé le prix fort - Libération
Intelligence artificielle
Article réservé aux abonnés
Intelligence artificielle : de la fascination à l'inquiétudedossier
La chercheuse australienne, partisane d’un développement lent mais sûr de l’intelligence artificielle, a été évincée du conseil d’administration de l’entreprise pour son rôle le limogeage de celui dont la vision de l’IA s’opposait à la sienne.
En septembre 2021, OpenAI a de quoi être ravie. La start-up qui n’a pas encore inventé ChatGPT annonce l’arrivée dans son conseil d’administration d’une pointure internationale. Helen Toner, chercheuse australienne de haute voltige, débarque dans la boîte créée par Sam Altman et Elon Musk. Helen Toner, la trentaine, est alors directrice de la stratégie au Centre pour la sécurité et les technologies émergentes de Georgetown, organe de référence dans le milieu. Dans ses bagages, elle apporte aussi ses connaissances de l’écosystème chinois de l’intelligence artificielle (sur lequel elle a rédigé une étude pour l’université d’Oxford) et elle arrive auréolée de son statut d’experte consultée par le gouvernement américain. Bref, un joli recrutement pour OpenAI. «Helen apporte une compréhension du paysage mondial de l’IA en mettant l’accent sur la sécurité, ce qui est essentiel pour nos efforts et notre mission», l’encensait alors Sam Altman.
Deux ans plus tard, les mamours sont terminés. «Et maintenant, nous allons tous nous reposer», s’est permis de tweeter Helen Toner mercredi 22 novembre après une de ces sagas folles dont raffole la Silicon Valley. Elle venait tout juste d’être évincée du board qu’elle avait rejoint avec tant d’honneurs, comme les deux autres membres qui ont commis le péché de limoger le numéro un d’OpenAI. Si les raisons précises de la cabale contre Altman restent
0 Response to "OpenAI : Helen Toner, la femme qui a tenu tête à Sam Altman et a payé le prix fort - Libération"
Post a Comment