Le secteur aérien français s’apprête à vivre un bouleversement. Et les compagnies ariennes vont être mises à contribution. Au cours des deux premiers mois de l’année 2024, elles vont devoir supprimer des vols. En cause ? La mise en place d’un nouveau logiciel de gestion du contrôle aérien, rapporte BFMTV .
Conçu par Thales, ce programme, baptisé 4-Flight, est très attendu par le secteur car il vient remplacer un système de gestion du trafic aérien datant des années 1970. Même si ce dernier a été modernisé depuis, il n’apporte pas pleinement satisfaction. Raison pour laquelle, un investissement d’un milliard d’euros a été engagé pour permettre une régulation plus efficace au cours des trente prochaines années.
Une gestion fluidifiée
En 2019, trois millions de « mouvements » ont été répertoriés dans le ciel français, entraînant autant d’avions à guider. Le nouveau programme 4-Flight va permettre de prendre en charge plus d’appareils tout en fluidifiant le trafic en l’optimisant, assurent les services de l’État. Mais ce changement de système ne se fait pas sans d’importantes précautions.
Voilà pourquoi, du 9 janvier au 14 février 2024, l’administration a demandé aux compagnies aériennes de réduire de 20 % le nombre de leurs vols prévus depuis les aéroports de Paris (Roissy, Orly et Le Bourget) et Beauvais (Oise). 16 500 vols vont ainsi être supprimés. Air France est durement touché avec 4 379 vols à annuler, selon les chiffres de l’association pour la coordination des horaires sur les aéroports français (Cohor), relayés par L’Echo Touristique .
Certains vols épargnés
Les vols long-courriers ne devraient pas être concernés, précise Le Parisien . Du côté d’Air France, on a fait savoir que la compagnie « est contrainte d’annuler certains vols courts et moyen-courriers sur cette période ». Seule la région parisienne est concernée car c’est au centre en route de la navigation aérienne (CRNA) d’Athis-Mons, près d’Orly, que le système va être testé. 4-Flight a déjà fait l’objet d’essais dans les CRNA de Reims et Aix-en-Provence, avant Brest et Bordeaux d’ici novembre 2024.
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