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Charente-Maritime : « Le pain chaud toute la journée, il faut arrêter », dit le patron des boulangers - Sud Ouest

Comme partout en France, les 364 artisans boulangers de Charente-Maritime retroussent les manches au moment de sortir du « quoi qu’il en coûte ». Le 1er février, les factures d’électricité enfleront de 9,8 % sur les tarifs heures pleines et heures creuses et de 8,6 % sur les tarifs de base, dans...

Comme partout en France, les 364 artisans boulangers de Charente-Maritime retroussent les manches au moment de sortir du « quoi qu’il en coûte ». Le 1er février, les factures d’électricité enfleront de 9,8 % sur les tarifs heures pleines et heures creuses et de 8,6 % sur les tarifs de base, dans le cadre de la disparition progressive du « bouclier tarifaire » instauré fin 2021.

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« Un coup dur » pour reprendre la formule d’Olivier Neveu, patron départemental d’une profession à l’activité particulièrement énergivore, mais pas véritablement une surprise : « On va devoir l’avaler, qu’on le veuille ou non. Et on sait que ce sera pareil en 2025. Espérons que ce sera fini en 2026. »

« La boulangerie s’adapte, combat, se défend. Elle s’est toujours remise en cause et reste le dernier commerce de proximité dans les villages »

Dans les boulangeries, soufflent le chaud (des fours) et le froid (des vitrines) en quantité suffisante pour que cette nouvelle hausse questionne les pratiques. « Le pain chaud toute la journée, il faut arrêter », résume Olivier Neveu.

Rationaliser la cuisson, investir dans des équipements moins gourmands, privilégier la pousse lente à la pousse bloquée, technique qui permet de proposer du pain chaud très rapidement mais qui demande 35 % d’énergie supplémentaire… Aux professionnels d’évoluer et à la clientèle d’écouter : est-ce une absolue nécessité d’avoir à n’importe quelle heure de la journée une baguette tout juste sortie du four ?

Sobriété

Cette réflexion ne date pas de l’annonce de Bruno Le Maire. À l’automne 2022, au début de la crise énergétique, la confédération éditait un guide de sobriété. À peu près à la même période, la fédération départementale signait un partenariat avec Alliance Énergies afin d’avoir une personne dédiée pour se rendre dans les commerces et revoir les process.

La profession n’a plus vraiment le choix, alors qu’elle n’a pas encore digéré l’inflation et la hausse de prix des matières premières avec des progressions à deux chiffres sur certains produits, comme le beurre et le sucre.

« La boulangerie s’adapte, combat, se défend. Elle s’est toujours remise en cause et reste le dernier commerce de proximité dans les villages – c’est la force de notre profession », philosophe Olivier Neveu. « Mais après la hausse du prix de l’électricité, il ne faudra pas nous remettre une couche. »

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