S’il a été difficile d’obtenir des échos du tribunal, Thibault Chenevière, adjoint en charge du commerce, ainsi que nos confrères de Sud-Ouest présents sur place, confirment le scénario d’une fermeture. « J’ai une pensée pour les 25 salariés et pour leurs familles dans ce moment difficile », assure l’élu qui a suivi le dossier.
Motus et bouche cousue
Du côté du magasin palois, aucune information n’a filtré malgré une audience programmée à 16h. À 18h30, les salariés de Pau demeuraient dans l’expectative au sein du centre Bosquet où l’enseigne est implantée depuis 2016. En tout cas, ils ne laissaient rien transparaître. La veille, ils avaient appris lors d’une réunion en début d’après-midi que le sort de la boutique était vraisemblablement scellé. « Nous ne savons pas quand ni comment interviendra la fermeture », nous confiait brièvement la représentante CGT Jackie Ibanez.
Ce mercredi, le personnel ne s’est pas montré plus loquace. « Nous ne pouvons pas communiquer, n’insistez pas », coupe une employée renvoyant vers Michel Maire, le directeur général du groupe Hermione retail propriétaire des Galeries Lafayette. Contacté par mail, Michel Maire n’a pas répondu à notre sollicitation. De même que la représentante syndicale CGT du magasin n’a pas non plus répondu à nos multiples messages. Selon ses collègues, elle n’était pas présente sur le site ce mercredi.
La date de fermeture pas déterminée
Le directeur du magasin palois Yvan Oniskiewicz a bien essayé d’obtenir des informations auprès de son siège. En vain. Également sollicité, le greffe du tribunal de commerce n’a pas non plus pu transmettre de détail. À 19h, heure du baisser de rideau, aucun rassemblement n’a eu lieu devant les grilles du magasin.
Selon nos confrères de Sud-Ouest, la direction Hermione retail dispose d’une semaine pour présenter un plan de sauvegarde qui dans tous les cas ne permettra pas de sauver le magasin du centre Bosquet. La date de fermeture n’est toutefois pas encore connue. « Vraisemblablement pas tout de suite », estime Thibault Chenevière. Interrogée ce mardi, une salariée comptait sur encore plusieurs semaines d’ouverture.
Un cœur de ville « attractif »
Toujours est-il que pour l’adjoint en charge du commerce, la fermeture des Galeries Lafayette est davantage liée à la « mauvaise gestion d’Hermione retail » qu’à la santé du centre-ville palois. « Je déconnecte cette malheureuse nouvelle de la situation de notre cœur de ville qui reste attractif comme le prouvent les récentes annonces d’installation de K-Way, Sketchers, Next, Lacoste et Levi’s », considère Thibault Chenevière.
L’élu tient également à préciser que la fin de cette aventure commerciale n’a pas de conséquence sur le projet de la municipalité portant sur le bâtiment historique des Galeries Lafayette situé place Clemenceau. « Cela n’a ni d’impact sur le timing ni sur notre détermination », souligne Thibault Chenevière.
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