La rentrée scolaire coûtera plus cher pour les lycéens

Les familles sont vigilantes sur les frais scolaires, à la veille de la rentrée. Moins cher pour les élèves entrant en primaire ou en collège, elle sera plus élevée pour les lycéens. La confédération syndicale des familles regrette la faible revalorisation de l’allocation de rentrée scolaire de 1 euro cette année.

Comme chaque année, la Confédération syndicale des familles (CSF) publie son enquête réalisée auprès de 200 familles, sur le coût de la scolarité. Cette année, la rentrée va coûter 150 € pour un enfant entrant en CP, 200 € pour un élève de CM1 précise Franceinfo ce mercredi. Le budget grimpe à 350 € par collégien et plus de 400 € pour un enfant qui entre au lycée général.

Cette rentrée de septembre coûtera plus cher pour les lycéens, affirme l’étude, mais moins cher pour les enfants entrant à l’école primaire ou au collège, « notamment parce que les familles interrogées font particulièrement attention à leurs dépenses », explique France Info.

Les budgets élevés en lycée s’expliquent en partie par l’achat obligatoire de matériel spécifique, comme des calculatrices ou deux paires de baskets pour le sport. Le coût de la rentrée est encore plus élevé en filière professionnelle : 700 € de budget pour un élève de seconde en filière industrielle, 600 pour un élève en première techno STI.

Quant aux légères baisses constatées en primaire et au collège par rapport à l’an passé, la CSF les met sur le compte des économies réalisées par les familles, mais aussi sur une légère diminution du prix des fournitures scolaires.

Pas de coup de pouce aux familles modestes

« Avec le gel des plafonds de ressources et une allocation qui varie de seulement 1 € en 2017 par rapport à 2016, les familles modestes n’obtiendront pas de coup de pouce attendu du nouveau gouvernement pour cette rentrée scolaire » déplore la Confédération syndicale des familles (CSF).

La CSF regrette également que la modulation de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) ne soit toujours pas prise en compte. « Si l’on constate que les dépenses en primaire et au collège sont assez bien couvertes par cette allocation, il n’en est pas de même pour les lycéens et particulièrement pour les filières technologiques et industrielles » précise-t-elle dans un communiqué.

Une TVA a 5,5 % pour les fournitures scolaires

La CSF dénonce la double peine appliquée aux lycéens de plus de 18 ans qui sont exclus du versement de l’ARS. Elle souhaite que l’ARS « puisse être versée jusqu’au baccalauréat et demande une vraie modulation qui tient compte des coûts induits pour les familles. »

Dans son communiqué, la confédération syndicale des familles réitère sa demande d’appliquer une TVA à 5,5 % aux fournitures scolaires. « Le coût de la rentrée scolaire pourrait encore baisser si les fournitures scolaires étaient considérées comme produits de première nécessité, soumises à la TVA à 5,5 % au lieu de 20 %. »

D’autres dépenses de scolarité impactent également les familles : « Cela comprend le transport scolaire, la restauration scolaire, les temps d’accueil périscolaire mais également les frais liés au numérique » précise la confédération.

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