Les chaussures André rachetées par le site Spartoo ?

Victoria Adam, publié le 08/01/2018 à 20h26

Le groupe Vivarte, qui cherche à vendre sa filiale André depuis un an, aurait sélectionné le spécialiste du commerce en ligne Spartoo pour mener à bien cette opération, selon la presse.

Crédit photo © Reuters

(Boursier.com) — En préparation depuis un an par Vivarte, la vente du groupe de chaussures André devrait être bouclée rapidement. Selon 'Les Echos' et 'Reuters', c'est le spécialiste de la vente de chaussures par internet Spartoo qui rachèterait André. Une annonce officielle devait être faite mardi matin à l'issue d'une réunion du comité central d'entreprise de Vivarte.

Spartoo, fondée en 2006 par l'ingénieur Boris Saragaglia, revendique 400 salariés et près de 150 millions de chiffre d'affaires. La société cherchait depuis plusieurs années à acheter une enseigne disposant d'un réseau de boutiques spécialisées dans la chaussure. Ce sera donc chose faite avec les quelque 175 magasins d'André, situés pour la plupart en centre-ville.

Le repreneur de Naf Naf également connu cette semaine

Vivarte, plombé par un lourd endettement hérité d'un LBO (rachat d'entreprise via l'endettement), s'est engagé dans un plan de cession et de restructurations, en vue de se recentrer sur ses marques-phares: La Halle (chaussures et vêtements, qui ont été fusionnés), Minelli, San Marina, CosmoParis et Caroll.

Vivarte a notamment cédé Kookai, Merkal et Pataugas , et a annoncé la semaine dernière la vente du chausseur Besson. En revanche, le groupe a décidé de conserver Chevignon, qu'il avait initialement mis en vente.

La semaine dernière, lors de la publication des résultats annuels de Vivarte, le PDG du groupe, Patrick Puy, avait annoncé qu'il donnerait cette semaine aux partenaires sociaux les noms des repreneurs de la marque André, mais aussi de la chaîne de vêtements Naf Naf.

Vivarte prévoit un retour à un bénéfice net en 2017-2018

Sur l'exercice décalé 2016-2017 (clos fin août), le chiffre d'affaires de Vivarte a reculé d'environ 18% à 1,8 milliard d'euros, mais ses pertes ont été réduites de plus de moitié à 305 millions d'euros contre une perte de 672 millions en 2016.

L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a "progressé pour la première fois depuis six ans" à 84 millions d'euros. "Le résultat net sera positif l'an prochain", a assuré Patrick Puy.

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