Les prix du gaz et de la vignette Crit'air baissent, ceux des paquets de cigarettes augmentent. Tour d'horizon des principaux changements qui entrent en vigueur en ce jeudi 1er mars.
Comme à chaque début de mois, plusieurs changements dans les domaines de la vie quotidienne sont à signaler.
o HAUSSE DES PRIX DES CIGARETTES
Les prix des paquets de cigarettes ont augmenté d'un euro ce jeudi, pour atteindre 8 euros en moyenne. C'est la deuxième augmentation des prix depuis l'élection d'Emmanuel Macron. En novembre, le prix du paquet avait augmenté en moyenne de 30 centimes d'euros. La dernière hausse significative des prix du tabac remontait à janvier 2014, à hauteur de 20 centimes de plus par paquet.
Le paquet de 20 Marlboro rouge et gold, qui était à 7,30 euros, va augmenter à seulement 8 euros, le groupe Philip Morris ayant décidé d'absorber lui-même une partie de la hausse des taxes. Le paquet de Marlboro se retrouve ainsi au même prix que ceux de Camel (Japan Tobacco International) et de Gauloise blonde (Seita, filiale française du britannique Imperial Tobacco, groupe Imperial Brands).
L'objectif de cette mesure est d'obtenir "une prise de conscience de ceux qui fument que ça représente un budget non négligeable, et qu'à une période où tout le monde a envie d'augmenter son pouvoir d'achat, peut-être que cette somme-là" pourrait être dépensée autrement, a déclaré mardi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
"Huit euros, je pense que ça commence à impacter considérablement un pouvoir d'achat, il est important de savoir qu'à la fin de l'année ce sont plusieurs milliers d'euros par an qui sont mis dans les cigarettes (par chaque fumeur, ndlr). Et puis, ça a un coût sociétal avec 73.000 morts par an, et un coût pour la Sécurité sociale de 20 milliards d'euros chaque année, et des vies et des familles brisées", a défendu la ministre.
L'an passé, les ventes ont reculé de 1,49% en volume, un an après l'entrée en vigueur du paquet dit neutre en France. En 2016, elles avaient reculé aussi (-1,2% en volume), après une hausse de 1% en 2015. Néanmoins, la consommation ne baisse pas dans les mêmes proportions que les hausses de tarif appliquées régulièrement depuis une quinzaine d'années en France, en raison notamment du développement d'un "marché parallèle" qui a "pris le relais" des buralistes, souligne un spécialiste du secteur.
o BAISSE DES TARIFS RÉGLEMENTÉS DU GAZ
Les tarifs réglementés du gaz naturel, appliqués par Engie à plusieurs millions de clients en France, baisseront de 3% en moyenne en mars, avec la baisse des prix sur le marché du gros, a annoncé mardi le régulateur. Cette diminution est de 1% pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 1,8 % pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de 3% pour les foyers qui se chauffent au gaz.
Depuis l'ouverture du marché de l'énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l'ancien monopole, et les prix de marché, proposés tant par Engie que par ses concurrents (EDF, Direct Energie, Eni, Lampiris, etc.).
o CRIT'AIR : LE COÛT DE LA VIGNETTE EN BAISSE
Le coût de la vignette Crit'air, indicateur du niveau de pollution des véhicules à Paris et à Grenoble, passe de 3,70 euros à 3,11 euros. Avec le tarif de l'acheminement postal, le certificat qualité de l'air - dont le but est de "favoriser les véhicules les moins polluants" - est désormais facturé 3,62 euros contre 4,18 euros. Au 1er février 2018, près de 9,5 millions de vignettes ont été commandées en France.
o AIRBNB : LES LOCATIONS VONT ÊTRE PLUS ENCADRÉES À BORDEAUX
Après Paris, Londres ou Amsterdam, c'est au tour de la ville de Bordeaux d'instaurer une régulation stricte des locations de logement via des plates-formes comme Airbnb. À partir du 1er mars, les Bordelais souhaitant louer une pièce ou toute leur résidence principale via ces plates-formes devront s'enregistrer auprès de la mairie et se conformer à de nouvelles règles. Objectif ? Éviter que les immeubles de ses quartiers historiques du centre ne soient intégralement consacrés à ce type d'activités lucratives.
Après déclaration pour s'acquitter de la taxe de séjour, les particuliers pourront louer jusqu'à 120 jours par an. Au-delà, ils devront déclarer un changement d'usage de leur bien. Pour les locations saisonnières exclusives, le logement entier devra, dès le premier jour de location, changer d'usage pour devenir une entreprise commerciale.
"Le changement d'usage implique que vous mettiez une surface équivalente, mais nouvelle, sur le marché dans la même zone", a expliqué à l'AFP Stephan Delaux, adjoint au maire chargé du tourisme. Avec deux appartements de même surface, le propriétaire pourra ainsi louer le premier en location normale et le second en location saisonnière. Avec un seul appartement, la location saisonnière exclusive n'est plus possible.
"L'augmentation exponentielle des offres concentrées sur le cœur historique de notre ville est quelque chose que nous souhaitons enrayer", a-t-il justifié. Pour la mairie, le but est notamment de laisser ces offres de logements, souvent des studios et des deux pièces, aux ménages modestes, aux étudiants et aux personnes âgées.
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