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SNCF : la concertation piétine, la loi avance

A rail worker wearing a SNCF high visibility vest with the words, 'reform strike' , takes part in a rally called by the French trade union the General Confederation of Labour (CGT) at the Saint-Charles train station in the southern coastal city of Marseille on April 4, 2018, on the second day of three months of rolling rail strikes. Staff at French state rail operator SNCF walked off the job from 7.00 pm (1700 GMT) on April 2, the first in a series of walkouts affecting everything from energy to garbage collection. The rolling rail strikes, set to last until June 28, are being seen as the biggest challenge yet to the President's sweeping plans to shake up France and make it more competitive. / AFP PHOTO / BERTRAND LANGLOIS

« C’était pire qu’une réunion de CE de la SNCF. » Didier Aubert, le secrétaire fédéral de la CFDT Cheminots, résumait d’une boutade le sentiment des cheminots à l’issue de sept nouvelles heures de concertation au ministère des transports. Les discussions entre le gouvernement et les syndicats ont repris jeudi 5 avril dans l’après-midi, juste après les deux premiers jours de la grève des salariés contre la réforme de la SNCF.

« C’est une véritable mascarade », donc « la grève se poursuit », a déclaré Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots. « Le gouvernement avance à marche forcée pour tenter de nous asphyxier. On est dans une situation où le mouvement social risque bien de se durcir », a estimé Roger Dillenseger, secrétaire général de l’UNSA ferroviaire.

Si, aux yeux des syndicats, la concertation piétine, la loi, elle, avance. Le nouveau contenu dévoilé le 5 avril décrit la forme juridique que doit prendre la SNCF. Elisabeth Borne, la ministre ces transports, a confirmé que les trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) qui constituent aujourd’hui l’entreprise seront unifiés pour former « un grand groupe industriel moderne », selon les mots de la ministre.

Schéma d’une société holding

L’EPIC de tête, le groupe SNCF, et ses deux EPIC filles, SNCF Mobilités (qui fait rouler les trains) et SNCF Réseau (qui s’occupe des voies), vont être « transformés en une seule société nationale à capitaux publics, détenue à 100 % par l’Etat et dont les titres seront incessibles. Cette société détiendra intégralement deux filiales, sociétés nationales : SNCF Mobilités et SNCF Réseau. » Le schéma est donc celui d’une société holding : la SNCF, dont l’actionnaire sera l’Etat, laquelle holding sera actionnaire de SNCF Mobilités et de SNCF Réseau.

Autre décision forte annoncée : la filiale Gare & Connexions, aujourd’hui intégrée à SNCF Mobilités, sera rattachée...

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http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/06/sncf-la-concertation-pietine-la-loi-avance_5281566_3234.html

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