Le groupe Bolloré n’a pas encore retiré toutes ses Bluecar de Paris que les constructeurs automobiles français se ruent déjà pour proposer</a> leur offre d’autopartage électrique. Premier à dégainer</a>, PSA a annoncé, mardi 3 juillet, sa volonté de mettre</a> en place d’ici au dernier trimestre 2018 un service sous sa marque Free2Move. « La flotte mise en place comptera dans un premier temps 500 véhicules électriques des marques Peugeot et Citroën », a indiqué le constructeur.
Mercredi matin, c’était au tour de Thierry Bolloré, le numéro deux de Renault, de présenter</a> son offre à la Mairie de Paris. Le groupe au losange entend proposer trois solutions distinctes. Tout d’abord, il va pousser</a> sa solution de VTC Marcel, en la dotant de véhicules électriques, ensuite il se propose d’offrir son service d’autopartage Renault Mobility.
A partir</a> de la rentrée, une flotte de quelques centaines de véhicules électriques, sans doute des Zoé, sera proposée en autopartage, puis plus de 2 000 véhicules devraient être</a> mis à disposition courant 2019. « Nous proposerons deux formules, indique-t-on du côté du Losange. Il y aura une offre de free floating, c’est-à-dire que les utilisateurs pourront prendre</a> une voiture et la garer</a> là où ils le souhaitent dans la ville, ainsi qu’une offre d’autopartage en boucle où il faut remettre</a> son véhicule là où on l’a pris. »
Les modalités des offres de PSA ou de Renault ne sont pas encore connues dans le détail, mais une chose est certaine, la Ville de Paris a décidé de rompre</a> avec le régime précédent de délégation de service public, qui avait cours pour Autolib’. Pour offrir</a> leur service d’autopartage, PSA, Renault, mais également d’autres acteurs comme BMW ou Zipcar, devront s’acquitter d’une contribution de 300 euros par an pour chaque véhicule mis à disposition à sa clientèle.
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L’ambition est forte
Cette licence, dénommée « carte autopartage », votée mardi par le conseil de la Ville de Paris, permettra le stationnement des voitures électriques en autopartage. Les usagers n’auront pas à s’acquitter du paiement quotidien du stationnement chaque fois qu’ils abandonnent leur véhicule. Reste que, jusqu’à présent, le stationnement à Paris d’une voiture zéro émission est gratuit pour six heures pour les détenteurs de la carte véhicule basse émission, bref pour tous les propriétaires d’un véhicule électrique.
Avec ce nouveau régime, la municipalité compte disposer</a> à terme d’un parc en autopartage de plus de 20 000 véhicules sans émission, selon Les Echos, contre 4 000 Bluecar déployées par le groupe Bolloré et 600 pour d’autres acteurs (Zipcar, Citiz, Communauto, …). Si l’ambition est forte, il faudra voir</a> comment chaque société est capable d’équilibrer financièrement son activité.
En effet, rares sont les systèmes d’autopartage aujourd’hui bénéficiaires. Malgré une utilisation intensive, Autolib’ n’était pas entré dans ses frais. A Madrid, PSA n’est toujours pas profitable avec 180 000 usagers inscrits à son service, tandis que d’autres services comme Citiz ou Zipcar peinent toujours à rentabiliser</a> une grande partie de leur flotte. Selon BMW, il faut deux à trois ans pour trouver</a> un équilibre financier, mais cela n’est pas systématique. Une chose reste sûre, les futurs opérateurs pourront bénéficier</a> dans la capitale des 3 244 bornes (à recharge lente) laissées libres par les Bluecar, ainsi que du parc de 400 bornes de recharge rapide de la ville.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/07/04/autopartage-renault-et-psa-dans-les-starting-blocks-pour-remplacer-bollore-a-paris_5325491_3234.htmlBagikan Berita Ini
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