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Tesla, somnifères, fêtes… Les confessions d'Elon Musk

Elon Musk est finalement un homme comme les autres. Il peut avoir un coup de mou. Pris dans  une enquête du gendarme de Wall Street  depuis son tweet sur une potentielle sortie de Tesla de la Bourse, l'homme qui a envoyé une voiture dans l'espace en a même un très gros.

C'est en tout cas ce qu'il confie dans une interview au  « New York Times », qui l'a rencontré dans sa résidence à Los Angeles. Pendant près d'une heure, celui qui est devenu l'un des patrons iconiques de la nouvelle économie est revenu sur sa santé, sa famille, son temps de travail et même les somnifères qu'il prend pour tenter de dormir...

Les conditions du tweet

Mais le milliardaire est d'abord revenu sur son tweet du 7 août, celui qui a mis le feu aux poudres sur les marchés. Ce matin-là, Musk est avec sa compagne. Il se rend seul à l'aéroport lorsqu'il décide de tweeter sur la route et d'annoncer son projet de retrait de la cote de Tesla. Il n'avait consulté personne, concède-t-il à demi-mot. « C'était une opération de transparence », explique-t-il au « NYT », en référence aux discussions  avec le fonds saoudien (PIF), intervenues dix jours avant.

Idem pour le prix de l'action. 420 dollars ? Un chiffre sorti du chapeau. Musk voulait une prime de 20 % sur le cours « actuel » des actions du constructeur, « ce qui faisait environ 419 dollars », justifie-t-il. Le milliardaire décide « d'arrondir à 420 dollars », un clin d'oeil à l'un des chiffres qui fait référence au cannabis (16h20 ou 4h20 est considéré comme l'heure propice pour fumer un joint). « Cela semblait être un meilleur karma à 420 dollars qu'à 419 dollars », s'amuse-t-il.

Santé, famille...

Mais Musk est un homme fatigué. Celui qui dit avoir travaillé « 120 heures par semaine » en moyenne ces derniers temps pour résoudre « tous les problèmes de Tesla », a besoin de prendre un peu de recul après une année « cauchemardesque ». « Je n'ai pas pris plus d'une semaine de congé depuis 2001 », souligne-t-il, entre rires et larmes, « selon le NYT ».

Depuis 15 ans, Musk ne s'est en effet pas économisé. Le génial touche-à-tout d'origine sud-africaine confie ainsi avoir récemment travaillé « pendant trois ou quatre jours » d'affilée chez Tesla pour suivre la production de la Model 3. Et tout ça « au détriment de mes enfants et de mes amis », explique le milliardaire, abonné aux somnifères.

Sans compter que le travail l'empêche également de faire la fête. « J'ai passé ma soirée d'anniversaire dans mon bureau ». Il a également été contraint de passer en coup de vent au mariage de son frère en Catalogne fin juin. « Je suis arrivé deux heures avant la cérémonie et je suis reparti dans la foulée pour l'usine », se désole Musk, qui rappelle pourtant ne pas vouloir lâcher les rênes du groupe qu'il a lancé en 2003.

Face aux journalistes du New York Times, le fondateur de Tesla lance un dernier défi. « Si vous connaissez des gens qui peuvent faire mieux, dites-le moi, s'il vous plaît. Ils peuvent me remplacer. Y a-t-il des gens ? Ils peuvent me remplacer maintenant ». Pas sûr que les candidats se bousculent. N'est pas Elon Musk qui veut.

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