Toulouse: Avez-vous fait une bonne affaire? Voici les prix de l'immobilier quartier par quartier

Images d'illustration de la Place du Capitole a Toulouse. — Alexandre GELEBART/REA

Avec un prix médian de 2610 euros/m2 dans l’ancien, Toulouse reste une ville accessible comparée à Bordeaux.
Les prix sont toujours en hausse sur Toulouse, avec des hausses disparates selon les quartiers.
Le salon de l’immobilier s’ouvre ce vendredi pour trois jours.

Cette année, une maison s’est vendue 1,3 million d’euros dans le quartier des Chalets. La crise immobilière semble bien être un lointain souvenir à Toulouse. Et pourtant, comparé à des métropoles comme Bordeaux (3.970 euros/m2), les appartements dans l’ancien restent à portée de bourses avec un prix médian de 2.610 euros/m2 (+ 2,9 %).

Mais derrière ce chiffre se cachent des disparités. A Saint-Georges, il faut débourser 4.500 euros/m2 quand le prix est d’à peine 1.720 euros/m2 aux Izards, en chute de 10,8 %. « Cinq secteurs du centre-ville sont au-dessus de 4.000 euros/m2 et celui d’Arnaud-Bernard/Saint Sernin grimpe de 11,7 % à 3.940 euros », détaille Philippe Pailhes de la Chambre des notaires de la Haute-Garonne. A la veille du salon de l’immobilier, elle dévoile un bilan du marché réalisé grâce aux 12.000 ventes d’appartements réalisées en Haute-Garonne.

Les prix au m2 dans les appartements anciens à Toulouse selon les quartiers. - Notaires de France / BDD Perval

L’arrivée du métro anticipée

Dans certains quartiers, l’arrivée en 2024 de la 3e ligne de métro est déjà anticipée. C’est le cas du côté du Chateau de l’Hers (+13,4 %) ou de Soupetard (+18,3 %). Les quartiers Marengo et Jolimont (+ 10,6 %) bénéficient eux des aménagements en cours autour de la gare dans le cadre du projet Toulouse Euro Sud-Ouest, ainsi que la réalisation des ramblas sur les allées Jean-Jaurès.

A Saint-Agne, les prix ont aussi flambé de 18,8 % en un an. Mais l’effet de rattrapage mis en avant n’est pas la seule raison pour expliquer cette hausse des prix. « Deux ou trois grosses copropriétés achetées en défiscalisation il y a quelques années ont été revendues, cela fait monter les prix du marché », explique Valérie Sabinou, de l’agence Century 21-Idéa.

Les futurs propriétaires ont tendance à préférer ces appartements récents et sans travaux, à des logements de résidences datant des années soixante-dix. Entre deux biens de la même taille, selon l’âge de l’immeuble, un appartement peut se vendre près de 25 % moins cher dans les immeubles anciens. Ce qui peut expliquer la chute des prix d’autres quartiers, comme les Minimes (-5 % à 2 420 euros) où ce type de biens est majoritaire à la vente.

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