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Prix de l’immobilier : la fin de l’euphorie à Bordeaux ? - Sud Ouest

C’est un fait, le rêve du pavillon avec jardin au sein de Bordeaux Métropole est devenu inaccessible pour la plupart des ménages girondins. 

Même avec un budget de 300 000 euros, il devient compliqué de trouver une maison de 100 m². Or, le budget moyen dans le département est de 250 000 euros. Dans ces conditions, beaucoup font le choix de s’éloigner, ce qui contribue à accentuer encore l’étalement urbain et à engorger la rocade bordelaise.

Encore une hausse de 3,8% 

L’effet LGV a joué à plein. Ainsi, en 2018, selon le baromètre LPI-SeLoger, les prix ont grimpé de 16,2% à Bordeaux ! Pour atteindre, selon leurs calculs, 4 652 €/m² à Bordeaux aujourd’hui.

Conséquence, un bien de 63,5 m² vaut en moyenne 295 402​ €. Avec les frais de notaire et d’agence inclus, la facture grimpe à 338 205 €. Ce qui donne un crédit mensuel de 1 728 € (pour un prêt sur 20 ans au taux de 1,47 %). Tout ceci suppose, sans apport, un revenu minimal d’environ 5 184 € par mois.

"Suite à l’arrivée de la LGV, la demande a rapidement dépassé l’offre, la surenchère s’est installée et dans Bordeaux centre, les prix des appartements ont atteint 7 500–8 000 € du m² !", décrit-il.

Mais, après s’être emballé, le marché immobilier bordelais "normalise actuellement ses excès". Un appartement dans la capitale de la Nouvelle-Aquitaine coûte actuellement 3,8 % plus cher qu’il y a un an.

Ça baisse à Pessac et à Mérignac…

Autre phénomène intéressant, dans les communes limitrophes de Bordeaux, la tendance en termes de prix immobiliers est baissière. Sur l’année, Mérignac voit le prix de son immobilier reculer de 0,7 % et à Pessac, les prix perdent 3,7 % sur les douze derniers mois.

Cette baisse peut sembler d’autant plus surprenante que la demande de logements sur Bordeaux s’était reportée sur le marché des communes limitrophes. Les hausses de prix – brutales – qui s’en étaient suivies n’avaient d’ailleurs pas manqué de déstabiliser les marchés immobiliers locaux…

Reste à savoir, si sur les douze prochains mois, les prix vont commencer à baisser à Bordeaux. Tant que les taux de crédit immobilier restent si bas, la donne pourrait ne pas changer. Surtout, au regard de l’attractivité de Bordeaux, notamment auprès des cadres parisiens, mais aussi de la montée en puissance de l’écosystème numérique et aéronautique.

Seule certitude, c’est la fin de l’euphorie sur le marché immobilier bordelais.

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