
"Une page d'histoire du tabac dans le Sud-Ouest" qui se tourne, voilà les mots du directeur général de France Tabac à l'annonce, le 27 août, de la fermeture prochaine de l'usine de Sarlat (Dordogne). Plus largement, c'est même cette industrie en France qui disparaît, puisque l'usine de Sarlat était la dernière à opérer la première transformation du tabac dans notre pays. Par "première transformation", il faut comprendre la préparation du tabac pour les cigarettiers.
Production divisée par 10
L'usine de Sarlat, qui appartient à sept coopératives et emploie 33 personnes, cessera de fonctionner dans quelques semaines, victime principalement de la concurrence à prix cassés de certains pays d'Afrique, d'Asie, d'Amérique du sud mais aussi d'Europe de l'est. Au fil des années, le personnel avait été réduit, alors que 200 salariés étaient encore employés par France Tabac dans les années 80. La production française de tabac, elle, est passée en trente ans de 50 000 tonnes à 5 000 seulement en 2019, dont 1 000 aux alentours de l'usine de Sarlat. Les 176 producteurs locaux, regroupés au sein de Périgord Tabac, ne savent d'ailleurs pas ce qu'il adviendra de leur récolte de l'année, qui pourrait être traitée en Croatie ou en Italie.
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