GRAND ANGLE - Avant son évasion, l’ex-PDG de Renault-Nissan était inculpé quatre fois au Japon. Quelles sont les accusations, et comment se défend-il?
C’est une affaire tentaculaire qui, du fait de l’évasion spectaculaire de Carlos Ghosn, désormais réfugié au Liban, ne sera peut-être jamais jugée. L’opinion en a une vision kaléidoscopique: des rémunérations extravagantes mais pour la plupart jamais versées, une maison à Beyrouth achetée par Nissan mais où l’ex-PDG vit aujourd’hui, des circuits aux apparences de rétrocommissions, des fêtes au château de Versailles, et jusqu’à des paquets de chips facturés sur une ligne budgétaire aux allures de caisse noire… Il y a de tout dans l’affaire Ghosn, où l’on mélange souvent morale, éthique et droit.
En septembre, Nissan avait chiffré son préjudice potentiel à 35 milliards de yens, soit environ 300 millions de dollars, dont une partie seulement a été effectivement décaissée. Le champ des inculpations prononcées par la justice au Japon est plus restreint. État des lieux de ce que l’on sait des accusations, et des réponses de Carlos Ghosn.
Rémunérations cachées?
Toshiaki Onuma n’était pas destiné
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