Tant pis pour le «temps» demandé par le ministre de l’Économie: pour acheter 29,9 % de Suez, Veolia s’apprête à remettre à Engie une offre améliorée, avec un prix relevé, des garanties sur l’emploi et la composition des équipes de management, et un gage supplémentaire destiné à démentir l’hostilité de son projet. Le directeur général de Suez, Bertrand Camus, y reste opposé.
LE FIGARO. - Les échanges de ce week-end à Bercy n’ont pas permis d’engager un dialogue, et Veolia maintient l’échéance de son offre au 30 septembre. Regrettez-vous cette impasse?
Bertrand CAMUS. -Cette médiation proposée par le ministre aurait pu être utile, mais Antoine Frérot a préféré adopter la politique de la chaise vide. C’est une excellente opportunité de pouvoir parler des problèmes de fond qui a été manquée. J’ai lu qu’Antoine Frérot considérait son offre «inégalable». Elle est en réalité inacceptable. Sur le fond, ce projet consiste à démanteler Suez. Or Suez va bien, Suez a un projet, et Suez n’a pas à disparaître
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