
LE FIGARO - L’État a été mis en minorité chez Engie et n’a pas pu empêcher la vente de sa participation dans Suez à Veolia. Est-ce un échec personnel?
Bruno LE MAIRE. - Il n’y a rien de personnel dans des décisions qui engagent des dizaines de milliers de salariés, l’industrie française et la place de l’État. Ce vote résulte de l’arithmétique: l’État a trois voix sur treize au conseil d’administration d’Engie. Il a exprimé son choix, la majorité du conseil en a exprimé un autre. Cela est déjà arrivé dans d’autres occasions, notamment sur les rémunérations de dirigeants d’entreprise.
Dans le dossier Suez, c’était le rôle de l’État d’affirmer que les décisions stratégiques d’une entreprise ne peuvent pas être prises sur la seule base de ses intérêts financiers. La responsabilité du conseil allait au-delà du prix payé à Engie pour sa participation dans Suez. Avions-nous des assurances suffisantes sur l’emploi? Non. Avions-nous des assurances fermes sur la préservation de la concurrence? Non.
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