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Un an après le début de la crise du Covid-19, le FMI entrevoit le bout du tunnel - Le Monde

Devant le siège du Fonds monétaire international (FMI), à Washington, en septembre 2020.

Un an après l’irruption de la pandémie de Covid-19, le Fonds monétaire international (FMI) affiche un optimisme prudent. Selon ses estimations publiées mardi 26 janvier, la croissance mondiale devrait atteindre 5,5 % en 2021, soit une hausse de 0,3 point de pourcentage par rapport aux dernières prévisions d’octobre 2020. La contraction du produit intérieur brut (PIB) mondial, elle, devrait se limiter à 3,5 % en 2020, grâce à une reprise meilleure qu’attendu au dernier semestre.

Le FMI se montrait nettement plus pessimiste en octobre, puisque l’organisation misait sur un repli de 4,4 %. Cependant, les performances de la zone euro, de l’Inde, du Japon, des Etats-Unis ou encore de la Turquie ont dépassé les attentes, grâce à un rebond de leur consommation et à un « ajustement au télétravail » dès le troisième trimestre 2020.

Trois raisons principales expliquent ce regain d’optimisme. D’abord, le démarrage de campagnes de vaccination, dès décembre 2020 dans certains pays, laisse entrevoir un retour à la normale de l’activité. Ensuite, le FMI estime que « l’économie semble s’être adaptée, avec le temps, à la baisse des activités qui nécessitent des interactions physiques. » Enfin, plusieurs pays riches, à l’image des Etats-Unis et du Japon, n’ont pas reculé devant l’ampleur de leurs déficits et ont continué, fin 2020, à soutenir leur économie.

Reprise inégale selon les Etats

« Dans certains cas, les transferts d’argent vers les ménages ont fait décoller les dépenses de consommation », note l’institution, qui s’inquiète toutefois d’une hausse des faillites dès la fin des plans de soutien. D’après ses calculs, le rythme des faillites a baissé dans treize pays riches malgré la crise, depuis le début de la pandémie.

Le FMI demeure prudent dans ses prévisions, en n’excluant pas une possible mutation du virus, un ralentissement des campagnes de vaccination ou une austérité budgétaire prématurée dans certains pays, ce qui freinerait la relance. « La communauté internationale devrait aussi collaborer étroitement pour améliorer l’accès de tous les pays aux vaccins », insiste-t-il.

A en croire une étude de la chambre de commerce internationale, la pénurie de vaccins dans les pays pauvres pourrait coûter jusqu’à 9 200 milliards de dollars (environ 7 600 milliards d’euros) à l’économie mondiale, dont près de la moitié pour les pays riches. « Le nationalisme vaccinal peut servir des objectifs politiques à court terme, mais il est dans l’intérêt économique à moyen et long terme de chaque nation de soutenir l’équité vaccinale », a rappelé, lundi 25 janvier, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.

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